Le la justice française a prononcé la sentence, jeudi 19 décembre au matin, dans le procès qui a secoué la France et le monde, celui de l’affaire de Gisèle Pélicot. Son mari Dominique, 72 ans, a été condamné à 20 ans de prisonla peine maximale prévue, car il aurait drogué et violé systématiquement sa femme pendant près d’une décennie dans leur maison de Mazan, dans le sud de la France. Le tribunal d’Avignon a reconnu son ex-mari coupable de viol aggravé et d’autres délitsdans un procès qui en a vu d’autres sur le banc des accusés 50 hommes accusés d’avoir participé aux violences alors que la femme était inconsciente.
La sentence a été prononcée en présence de la victime, de ses trois enfants et d’une foule de partisans rassemblés devant le tribunal. On estime qu’au moins trente autres hommes ont participé aux viols. mais a réussi à échapper à l’identification. Les violences ont été méticuleusement enregistrées et cataloguées par Pélicot lui-même, qui a caché des doses de Tavor dans l’eau de sa femme pour la rendre inconsciente.
Le témoignage de la victime
Gisèle Pélicotégalement âgé de 72 ans, est devenu un symbole de courage pour l’opinion publique. Il a insisté pour que jele procès était public et que je vidéo des violences ont été présentés dans la salle d’audience. “J’ai décidé de ne pas avoir honte, je n’ai rien fait de mal”a-t-il déclaré lors de son témoignage en octobre, tel que rapporté par Reuters. « Ce sont eux qui devraient avoir honte ». La femme a défié ses agresseurs avec détermination au cours du procès qui a duré près de quatre mois, rejetant toute tentative de la présenter comme une participante consentante.
Selon un rapport de Reuters, le jury a rejeté les arguments de certains accusés qui affirmaient avoir participé à un jeu érotique consensuel. Le procès, qui a débuté le 2 septembrea donné lieu aujourd’hui aux premières condamnations : le principal prévenu, Dominique Pelicot, a été condamné à la peine maximale. Avec lui, ils ont été condamnés vingt des cinquante coaccusés. Pour les trente prévenus restants, toujours en procès, le parquet a requis des peines allant de quatre à dix-huit ans d’emprisonnement.
“L’homme d’à côté”
Le procès impliquait cinquante et un accusés au total, tous des hommes âgés de 26 à 74 ans, originaires de différentes régions de France. En raison de la variété des profils, la presse française les a définis comme «M. Tout le monde»une expression qui rappelle le stéréotype du classique « homme d’à côté » : un large éventail de la classe moyenne et du monde de l’artisanat ont défilé sur le stand, du menuisier à l’infirmière, du gardien de prison au journaliste local, en passant par le chauffeur du camion et le technicien informatique.
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