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l’Empereur du cyclisme et rival d’Eddy Merckx”

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Il fut l’icône du cyclisme belge avant l’avènement d’Eddy Merckx, dont il fut plus tard un rival au point de quitter la Faema lorsque cette équipe engagea le « Cannibal » qui plus tard gagnera tout. Mais Rik Van Looy, décédé hier soir à l’âge de 90 ans, ne fait pas exception, même si en raison de son gabarit, il n’aurait jamais pu remporter un grand tour. Mais il a été le premier à remporter les cinq « monuments » du cyclisme classique : Milan-Sanremo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix (3 fois), Liège-Bastogne-Liège et Tour de Lombardie. Le nombre total de succès dans ces courses était de huit, ce qui devient onze si l’on additionne les trois victoires à Gand-Wevelgem.

Mais ceux qui aimaient ce champion, qui était aussi un maître du cyclisme, fondant une académie pour jeunes coureurs dans son pays natal, soutiennent même que dans les courses sur route, Van Looy était supérieur à Merckx, que Paris-Tours n’a jamais gagné, contrairement à l’autre. Et puis Van Looy reste toujours le seul à avoir réussi à remporter les 8 classiques originales (en plus des 5 classiques originales, également Flèche Wallone, Paris-Bruxelles et Paris-Tours).

Au cours d’une carrière professionnelle qui a duré une vingtaine d’années, au cours de laquelle il a rivalisé non seulement avec Merckx, mais aussi avec des rivaux du calibre de Fausto Coppi, Rik Van Steenbergen, Ferdi Kubler, Hugo Koblet, Louison Bobet, Jacques Anquetil et Charly Gaul, Van Looy a remporté un total de 371 victoires, dont 37 étapes dans les Grands Tours, dont 18 sur la Vuelta, 12 sur le Giro et 7 sur le Tournée. Ces chiffres font de lui le deuxième cycliste le plus titré de l’histoire, après Merckx.

Mais Van Looy, empereur également sur piste, où il a triomphé lors de douze Six Jours, reste également dans l’histoire du cyclisme pour avoir remporté deux titres mondiaux sur route, en 1960 et 1961. Il aurait pu réaliser le tour du chapeau en 1963. chez lui, à Renaix, mais lors du sprint général qui concluait cette course de championnat du monde, il fut battu par l’un de ses partisans, l’autre Belge Benoni Beheyt, rebaptisé plus tard par ses compatriotes « Le Traître» et à qui Van Looy n’a pas dit un mot pendant des années. Même chez ce précurseur de Merckx, qui en 1968 n’a pas pardonné à son coéquipier de Faema, Emilio Casalini, de l’avoir battu dans une étape du Giro.

 
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