ROME – Un voyage, un défi, mais aussi un risque, évidemment. Lors de la conférence de presse Mufasa : Le Roi LionBarry Jenkins, Oscar pour Clair de lune, puis diriger vers le haut Si la rue pouvait parler et ici avec Disney à un tournant créatif résolument important, il a partagé de profondes réflexions sur la genèse de cette nouvelle aventure se déroulant dans le monde déjà connu de Le Roi Lion, Un classique de 1994 maintenant dans l’Olympe de Disney. Avec une approche narrative qui élargit l’univers de la franchise, le film est plus qu’un simple préquel : c’est un voyage épique, mais humain, qui redéfinit ce que signifie être roi en proposant un récit qui, tout en respectant l’héritage du classique, s’ouvre à de nouvelles nuances. Voici ce que Jenkins a dit lors de la réunion de presse.
LA GENÈSE – « Honnêtement, je pensais bien connaître l’histoire de Mufasa, mais en lisant le scénario écrit par Jeff Nathanson, j’ai réalisé à quel point je tenais pour acquis et à quel point je ne connaissais pas de nombreux aspects de l’histoire originale. Nous imaginons tous qu’un grand leader comme Mufasa est né de circonstances parfaites, mais nous découvrons ici un chemin beaucoup plus humain et complexe, voire difficile. Dans cette nouvelle perspective, le film dévoile et révèle un nouveau Mufasa : un petit orphelin, vulnérable et en quête d’identité… ».
LA CONNEXION – « Cela peut peut-être paraître étrange à entendre, mais dans cette histoire, en travaillant sur le film mois après mois, j’ai aussi vu se refléter une partie de mon chemin de vie, celui de quelqu’un qui a grandi en dehors du moule traditionnel et qui a dû trouver son propre chemin. pas à pas. C’était vraiment passionnant de découvrir que le chemin vers le leadership peut commencer par l’imperfection, par la vulnérabilité. Je crois que – précisément pour cette raison – chacun pourra se voir reflété dans cette histoire et aussi comprendre quelque chose sur lui-même en voyant le film… ».
LES SOUVENIRS – «La première fois que j’ai vu Le Roi Lion? Je m’en souviens bien. Je gardais mes neveux et je cherchais un film pour les calmer, quelque chose qui les engagerait. Au final, c’est moi qui ai été enchanté, car l’original de Roger Allers et Rob Minkoff est un film qui traite d’émotions complexes comme la perte, sans jamais perdre de sa légèreté. Il vous permet de pleurer un parent perdu et, quelques minutes plus tard, de rire et de danser avec deux personnages comme Timon et Pumbaa. C’est cette alchimie entre drame et comédie qui m’a toujours fasciné… »
LE DÉFI – « Le défi était évidemment considérable. Pour réaliser ce prequel, il a tout de suite fallu respecter le cœur du classique, car il y a une raison pour laquelle Le Roi Lion on l’aime depuis trente ans et on continue de le voir, on ne peut ignorer le chapitre original. C’est la précision de ses émotions, la simplicité de ses thèmes universels, la modernité du récit. Que vous ayez quatre ou cent quatre ans, il y a toujours quelque chose dans cette histoire qui vous parle. Eh bien, mon défi était de respecter cet esprit et de le maintenir vivant… ».
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