mouetteSi le marché ne se redresse pas, le flux de nouvelles constructions, déjà réduit, continuera à se tarir et deviendra insuffisant pour absorber la croissance du nombre de familles. »
Concurrence hypothécaire
De plus, les conditions de marché sont actuellement bonnes. L’indexation des salaires a permis de maintenir le pouvoir d’achat à un bon niveau. Et les taux hypothécaires – qui démarrent autour de 3 % pour un prêt fixe sur 20 ans, selon le montant que vous demandez – sont à un niveau assez favorable. “Bien sûr, nous ne sommes pas au niveau le plus bas, comme nous l’avons connu en 2014/2015, mais aujourd’hui nous avons quand même atteint un certain niveau car les banques ont anticipé assez fortement le mouvement actuel au niveau des banques centrales et des taux à long terme. – soit les taux de référence qui devraient évoluer, en Europe, vers 2% d’ici l’été 2025.
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Philipe Ledent souligne également que le contexte est plutôt favorable pour négocier de bons taux hypothécaires, après des années où les crédits demandés et accordés étaient au plus bas. “Après la faible année 2024, la concurrence va donc s’opérer entre les banques qui prendront certainement en compte ce paramètre dans leur politique commerciale. Et nous prévoyons une reprise de la production de crédit en 2025, suite à l’augmentation attendue des transactions.»précise l’économiste.
Résultat de l’appel d’offres : ING prévoit qu’après deux années de « prix négatifs » (en tenant compte de l’inflation), les prix augmenteront significativement en 2025 : +3% en valeur absolue (+0,9% en tenant compte de l’inflation). Et ING parie sur une hausse encore plus forte en 2026 : +3,8% d’augmentation nominale, soit +1,8% d’augmentation nette (si l’on élimine l’inflation).
Accessibilité du bien pour les jeunes acheteurs
Philippe Ledent estime même que cette reprise est nécessaire pour garantir l’abordabilité des biens immobiliers sur le long terme. “Au contraire, si le marché ne redémarre pas, le flux de constructions neuves, déjà réduit, va continuer à se tarir et devenir insuffisant pour absorber la croissance du nombre de familles. Cela ne pourrait que faire monter les prix à long terme. prévient l’économiste d’ING, qui ne croit toutefois pas à ce scénario pessimiste.
L’accessibilité au logement est aussi un sujet sur lequel il faut être nuancé, nous le reconnaissons chez ING. Même si la situation s’est améliorée avec la baisse des taux hypothécaires, la situation est devenue plus difficile, surtout pour les jeunes acheteurs, lorsqu’il s’agit de logements économes en énergie. “Et la situation ne fera qu’empirer avec le durcissement de la législation à venir.” – aller vers un objectif de neutralité énergétique des bâtiments, estime-t-on chez ING.
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