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nouvelles nuits de violences urbaines après la mort d’un homme en garde à vue

Quatre communes du sud des Hauts-de-Seine ont été une nouvelle fois le théâtre de violences urbaines dans la nuit de samedi à dimanche 15 décembre. Après le décès d’un homme de 34 ans alors qu’il était en garde à vue, mardi au commissariat de Bagneux, la tension reste chaque nuit palpable dans certains quartiers. Principalement à Blagis à Fontenay-aux-Roses où a grandi le trentenaire.

Feux d’ordures, dégâts et tirs de mortier ont marqué la nuit de samedi à dimanche, de 23 heures à 2 h 30, rue Jean Mermoz à Châtillon, puis rue Jean-Baptiste Clément à Clamart, à Blagis à Fontenay-aux-Roses puis boulevard Stalingrad. à Malakoff. Les incidents ont commencé dans le quartier du stade de Châtillon.

Selon une Source policière, des policiers ont été soumis à des tirs de mortier par un groupe d’individus lors d’une “mission de sécurité”. La police a répondu en utilisant des grenades lacrymogènes, des tirs de LBD et des grenades de désencerclement.

Aucun blessé n’a été signalé. Aucune arrestation n’a eu lieu. Selon la préfecture des Hauts-de-Seine la situation est « maîtrisée ».

La veille, quelques incidents avaient également éclaté au Plessis-Robinson où un individu avait été interpellé pour dégâts. Depuis mardi, chaque soir, le quartier Blagis est le théâtre de tensions. Alors qu’ils quittaient le conseil municipal peu avant 12h30 jeudi, au moins un véhicule et un bureau de vente d’appartements ont été incendiés, alors que de nombreux habitants avaient choisi de se garer plus loin.

La mort du trentenaire au commissariat fait toujours l’objet d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances du drame. Une autopsie a été pratiquée mercredi matin dans le cadre de l’enquête confiée à l’IGPN et le parquet de Nanterre a ordonné des examens complémentaires pour affiner les premiers résultats qui, pour l’instant, “tendent à exclure l’intervention d’un tiers”. Selon une vidéo publiée par l’influenceur Bezeleze, Baba a été arrêté ce week-end, et est arrivé au commissariat « meurtri », « battu par des policiers ».

VidéoViolences urbaines après la mort d’un homme en garde à vue dans les Hauts-de-Seine

De son côté, le Syndicat national unifié de la police nationale (SNUIPN) explique dans un communiqué publié le 12 décembre que la personne détenue a été transportée par les pompiers vers l’hôpital privé d’Antony, après une première maladie lundi 9 FÉVRIER. Hôpital dont il serait reparti avec une attestation de non-hospitalisation. « Finalement, il a été examiné par un médecin de l’Unité Médicale Judiciaire et par un psychiatre qui l’a déclaré compatible avec un mandat d’arrêt de la police. » Le syndicat précise que «dès l’apparition du deuxième mal, les policiers ont pu activer la caméra portée lors des premiers secours en attendant l’arrivée des pompiers».

Dans le quartier Blagis de Fontenay-aux-Roses, la famille de la victime a installé des tentes au pied de son immeuble pour permettre aux personnes qui le souhaitent de se rassembler et de présenter leurs condoléances.

 
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