« Les Israéliens ont clairement dépassé les limites de leur engagement en Syrie, menaçant une escalade injustifiée dans la région. »a déclaré le chef des rebelles, Abu Mouhammad al-Jolani, sur Telegram, samedi 14 décembre. Les troupes israéliennes occupent la zone tampon du plateau du Golan, située dans le sud du pays, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre. A l’instar de l’ONU, qui déplore la violation des accords internationaux, le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahir al-Sham a également dénoncé cette incursion. Cependant, le chef rebelle a exprimé son intention de ne pas s’engager dans un affrontement avec son voisin.
« L’état d’épuisement de la Syrie après des années de guerres et de conflits ne permet pas l’entrée dans de nouveaux conflits »a assuré Jolani, de son vrai nom Ahmad al-Chareh. La guerre civile syrienne, déclenchée en 2011, a en effet dévasté le pays et causé plus d’un demi-million de morts et plus de six millions de déplacés.
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Près de 500 frappes aériennes israéliennes
Depuis la chute de Bachar al-Assad, le gouvernement juif a mené de nombreuses frappes aériennes sur le sol syrien. Depuis le 8 décembre, 446 frappes aériennes ont été recensées par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), dont 61 en quelques heures seulement, dans la soirée du samedi 14 décembre. Israël a indiqué qu’il cible des sites militaires syriens et cherche à détruire complètement les tunnels creusés sous les montagnes qui abritent des dépôts de munitions et de missiles balistiques.
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