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Faites attention à ce que vous dites… Mais aussi à ce que vous écrivez. Selon une étude publiée par le cabinet Flashs en novembre dernier, 18 % des salariés reçoivent au moins 50 emails professionnels par jour. Une proportion encore plus élevée chez les managers (34%). Pas étonnant que le débordement d’e-mails soit le première Source d’irritation au bureau. Mais savez-vous ce qui est pire que de recevoir trop d’e-mails ? Concluez-les par un phrase polie ennuyeuse. On ne peut pas vraiment vous en vouloir, c’est parfois une question de conscience. Trop familier, il vous vaudra des regards obliques de la part de vos collègues et supérieurs ; trop distant, et vous deviendrez le collaborateur froid. Voici trois formules à éviter si vous souhaitez entretenir de bonnes relations… même via écran. Et vous en avez très certainement utilisé un cette semaine !
« Cordialement », l’ennemi juré de la Gen-Z
Imbattable et pourtant détesté, »Sincèrement» est la formule qui irrite le plus les salariés et les employeurs. Son problème ? Son manque d’âme, qui donne une impression de remplissage par défaut : “Cela manque de personnalisation et semble simple”explique Léa Paolacci, chargée d’enquêtes au cabinet de statistiques Flashs. LE 18-24 ans sont particulièrement critiques à l’égard de la formule puisqu’un quart d’entre eux (24%) trouvent cela ennuyeux, contre 21% pour le reste des salariés. “Il faut dire que les jeunes générations, plus habituées aux messageries instantanées comme Slack ou Teams et à parler de manière expressive, perçoivent cette formule comme mécanique et froide.” Alors pourquoi continuer à l’utiliser ? Peut-être par habitude… ou par manque d’inspiration.
«Au plaisir de vous lire« . Voilà une formule qui semble pleine de bonnes intentions… sur le papier. Car cette fois, cette courtoisie dégage une chaleur presque artificielle. « Cela peut paraître trop enthousiaste ou forcé, surtout dans un contexte professionnel formel »précise l’expert. De quoi vous faire rouler les yeux plus qu’autre chose. Il vaut mieux éviter de passer pour un collègue un peu trop théâtral.
Pour conclure ce podium de considérations boudées, on retrouve le cérémonial «Cordialement« . Encore une fois, à bannir dans vos échanges professionnels. Pour quoi ? La formule respire (un peu trop) le protocole. « Trop guindée, cette expression s’avère aujourd’hui déplacée dans la majorité des échanges professionnels »assures Léa Paolacci.
Motus et bouche cousue ?
Faut-il alors renoncer à toute courtoisie ? Pas besoin d’y arriver. Car l’absence de salutation polie à la fin d’une lettre professionnelle indifférencie les salariés autant qu’elle les agace. Plus particulièrement les femmes, qui sont plus nombreux à juger que c’est impoli (55% contre 46% pour les hommes). La cause ? « Les femmes sont souvent socialisées pour adopter des comportements empathiques et attentives aux normes sociales. Alors lorsqu’ils constatent qu’une personne ne respecte pas ces codes auxquels ils se sont toujours conformés, cela peut leur causer un sentiment d’agacement. »analyzes Léa Paolacci.
Alors, existe-t-il une formule parfaite ? Pas vraiment… Mais il n’y a pas lieu de trop s’inquiéter. Comme le souligne Léa Paolacci, « ce classement doit avant tout être pris au second degré, car ces formules ne sont évidemment pas rédhibitoires ». Ouf !
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