Un homme, soupçonné d’être le gérant d’une plateforme de marketing, a été interpellé dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 décembre dans un appartement du 8e quartier de Paris. Il est accusé de menaces de mort avec arme et de violences sur son épouse. Sa garde à vue est toujours en cours, a indiqué le procureur à CNEWS.
Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 décembre, un cadre supérieur, soupçonné d’être responsable d’une plateforme marketing, a été interpellé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans un appartement luxueux du 8e quartier de Paris suite à des violences conjugales.
L’arrestation des prévenus intervient dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris sur des accusations de “menaces de mort, acquisition et détention d’une arme de catégorie B”, a indiqué le procureur de la République à CNEWS, confirmant les informations de parisien.
En fait, c’est l’épouse de l’accusé, menacée avec une arme à feu par son mari, qui a donné l’alerte. Selon le récit des confrères, les faits se sont produits alors que la victime rentrait au domicile familial après une soirée passée avec ses proches.
Un suspect qui souffrirait de « fragilité psychologique »
L’homme, décrit comme jaloux et très violent, lui aurait ordonné de le rejoindre dans le lit conjugal. Menacée avec une arme, la victime a réussi à s’enfuir de l’appartement sous prétexte d’aller chercher un verre d’eau dans la cuisine. Elle a été retrouvée par la police pieds nus dans la rue et en chemise de nuit. Parallèlement, le fils du couple était présent dans l’appartement au moment de l’accident.
Les enquêteurs ont trouvé une photo de l’arme sur le téléphone de la victime. Ce dernier était posé sur une table de chevet avec un chargeur à côté, indiquent nos confrères.
Ce n’est pas la première fois que l’homme, souffrant de fragilité psychologique, s’en prend à la victime. Ce cadre supérieur avait en effet déjà tenté d’étrangler sa femme par le passé. Par ailleurs, il aurait également été agressif envers les enfants de sa femme, nés d’une première union.
L’homme a finalement été placé en garde à vue et, selon le parquet, la situation est toujours d’actualité. Paris à CNEWS, précisant que l’enquête a été confiée au Service d’accueil et d’enquêtes de proximité (SAIP) du 8e arrondissement.
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