NARRATIF – Le cessez-le-feu avec le Hezbollah semble respecté, mais les habitants se méfient.
Vous pouvez vous promener sans crainte dans les rues du Kibboutz Manara. Auparavant, cette communauté située le long de la frontière libanaise était exposée aux tirs de missiles antichar du Hezbollah. Sur les 157 « logements » dont elle dispose, au moins 140 ont été frappés, voire détruits, pendant la guerre. Les sirènes d’alarme n’ont pas eu le - de retentir : seul le sifflet du missile annonce son arrivée. Il fallait se jeter à terre. Tous les habitants étaient partis, à l’exception de deux irréductibles qui partageaient leur quotidien avec des militaires. Depuis l’annonce du cessez-le-feu, le risque a disparu. Mais les habitants de Manara ne revinrent pas.
Depuis ces collines, on voit le Liban à l’ouest, et on devine la Syrie à l’est. En quelques heures, la chute du régime de Bachar al-Assad et les bouleversements qu’elle a provoqués ont détourné l’attention de l’Ouest vers l’Est. Mais pour les communautés vivant le long de la frontière libanaise…
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