“Ça me rappelle des souvenirs, j’habitais là, au deuxième étage, en 1979.” Jean-Claude Guillot connaissait bien les bâtiments de la résidence Carnot et les a vu évoluer au fil des années. Aujourd’hui, représentant les locataires de la CSF 22 (Confédération des syndicats familiaux), « je suis toutes les réhabilitations dans le département. C’est le plus gros.”
Ce vendredi 13 décembre, lors de la visite du chantier de Briochin, observez longuement ces balcons devenus infranchissables, obstrués par les grilles, les murs noircis et l’enduit orange qui a fait son -. L’image contraste avec la blancheur des enduits des façades déjà réhabilitées.
« Leur plus grand projet bas carbone »
La réhabilitation des 100 logements de la résidence, débutée en novembre 2022, devrait s’achever en juillet 2025. Avec près de 4 millions d’euros investis par Terres d’Armor Habitat, dont une subvention de 250 000 euros versée par l’Agglomération de Saint -Brieuc c’est tout simplement “notre plus grand projet bas carbone”, constate Serge Lanoë, directeur général du bailleur social, lors de la visite des lieux ce vendredi 13 décembre.
« Toute la résidence est en cours de rénovation, jusqu’à l’asphalte de la cour, sous laquelle se trouvent les garages », explique Mickaël Strullu, directeur de l’agence d’ingénierie IPH, responsable du projet. A l’extérieur, les façades sont rénovées, les balcons sont sécurisés et des garde-corps métalliques sont installés. A l’intérieur, les fenêtres et les portes sont remplacées, les volets sont installés et le système électrique est entièrement restauré.
Au sous-sol les caves ont été condamnées. Ils étaient « accroupis ». Nous avons fermé tous les couloirs menant aux caves, que les locataires n’utilisaient pas », explique Mickaël Strullu.
“C’est très long”
A six mois de la fin, les habitants voient enfin le bout du tunnel, après avoir vécu plus de deux ans au rythme des voitures. «C’est très long», murmure Claude-Henri Derouin, qui habite la résidence depuis 2019, qui vit derrière ces grilles depuis l’été 2022. Pendant un -, c’était infernal à cause du bruit, on ne s’entendait pas chacun. d’autres discussions dans les appartements. »
La vie sociale du quartier a également subi un coup dur, alors que le comité de quartier organise régulièrement des manifestations dans la cour, au pied des immeubles. « Les enfants finissent toujours en bas. Cet été, ils sont restés chez eux, même si la cour aurait pu être restituée aux résidents puisqu’il n’y avait pas de commerces. » « Comme il n’y a pas eu de démolition, la maison est restée occupée, nous avons travaillé avec les usagers. Cela n’a pas été facile pour les locataires, mais le résultat sera satisfaisant », déclare Gaëlle Routier, présidente de Terres d’Armor Habitat.
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