MISE À JOUR : La raison a prévalu. L’Elan Chalon a eu raison de faire appel.
Communiqué de l’Elan Chalon :
Ce mardi 10 décembre, l’Elan Chalon et ses représentants ont été convoqués devant la Chambre d’appel de la Fédération française de basket-ball (FFBB) pour examiner la demande d’appel du club, suite à la décision de la Commission supérieure des officiels du basket-ball.
Après délibération, la Chambre d’appel a décidé d’annuler la décision initiale, remportant ainsi la cause d’Elan Chalon.
Le Club se félicite de cette décision qui confirme la victoire remportée sur le terrain par ses joueurs lors d’un match héroïque.
L’Elan Chalon est heureux de ce résultat favorable et compte désormais se concentrer sur la suite du championnat Betclic ELITE.
Communiqué du 6 novembre :
Lors du match de championnat de France Betclic Elite du 20/10/2024, entre l’équipe de l’Elan Chalon et l’équipe LDLC ASVEL (109-107), une réclamation a été déposée par LDLC ASVEL.
Après avoir entendu les deux clubs le 30 octobre, jugé la recevabilité de la plainte puis l’avoir examinée au fond, la Commission fédérale des hauts fonctionnaires a décidé d’autoriser la relecture du match.
Contre cette décision, il est possible de faire appel devant la Chambre des Recours de la FFBB dans un délai de 10 jours ouvrables à compter de la date de réception de cette notification, conformément aux dispositions de l’article 924.3 du Règlement Général.
(Communiqué de presse FFBB)
Notre article du 22 octobre :
Quand on joue en Euroligue et qu’on perd sur le terrain de Chalon sur Saône, après trois prolongations, c’est évidemment parce qu’on n’a pas mérité la victoire. Car dimanche à Chalon sur Saône, si les joueurs de l’ASVEL étaient un instant menés à huit points, ils avaient quand même le même écart en leur faveur. Jackson a remporté la prolongation et l’ASVEL a finalement perdu en fin de troisième.
Certes, le Villeurbannais est privé de quatre joueurs dont De Colo, mais continuer sur cette lancée est plaisant, car le club de Tony Parker dispose de suffisamment de banc pour faire tourner la machine. Même deux jours après un match d’Euroligue… gagné à domicile.
Bref, l’ASVEL n’avait qu’à faire profil bas et éviter de faire parler d’elle en portant plainte pour, selon elle, une erreur d’arbitrage à 8 secondes de la fin.
De quoi s’agit-il ? Nous sommes donc dans les dernières secondes. Joffrey Lauvergne bénéficie de deux lancers francs. L’un des trois arbitres lui remet le ballon pour le premier tir de l’équipe nationale. La cloche sonne pour du changement. Lauvergne commet une erreur et demande une seconde chance, puisque son entraîneur a demandé l’arrivée de Shaquille Harrison.
Les photos de Creusot-infos montrent que lorsque Joffrey Lauvergne tire son premier lancer franc, il reste imperturbable jusqu’à ce que son ballon rebondisse sur le bord. On voit aussi que David Lighthy ne manifeste rien. Alors seulement il le fait… Dans la chronologie des choses, c’est important.
On ne sait pas si l’erreur a été commise par la table ou par le trio arbitral. Mais qu’ils acceptent toujours le changement. Et malgré les protestations de Pierric Poupet et de son staff, les arbitres n’ont pas laissé Lauvergne tirer à nouveau. S’en est suivi l’égalisation signée Jackson et donc proche de trois prolongations, avec le résultat qu’on connaît.
L’ASVEL invoque donc une erreur arbitrale, dont on ne sait pas si elle vient des arbitres ou de la table de marque. Mais il n’en demeure pas moins qu’une plainte a été déposée. Ce qui obligera l’organisme fédéral à prendre une décision ! Première question : Si Lauvergne avait marqué son premier lancer franc, se serait-il plaint ?
Les avis divergent sur le fond… Certains estiment que Joffrey Lauvergne aurait dû hériter d’un lancer franc supplémentaire. D’autres pensaient qu’à partir du moment où on lui remettait le ballon, le jeu avait repris… Et ce changement n’était plus possible. Et très clairement, il semble que l’international ait hérité du ballon avant la cloche des remplacements.
La vérité est donc que l’ASVEL veut jouer sur les détails pour tenter de convaincre la commission de régulation qu’il faut rejouer le match. Alors qu’après l’égalisation de Jackson, il disposait de trois prolongations pour le gagner. Traduction : L’ASVEL est un mauvais perdant.
Mais derrière cela il y a l’extrême envie de terminer à la première place du championnat régulier, d’avoir le droit de disputer le cinquième match à domicile en cas de finale. Il existe de nombreuses conditions, vous l’admettrez. Mais là encore, cela fait toujours de vous un terrible perdant.
COMME ? Jeu à jouer ou pas ? C’est à Paris que la décision sera prise.
Alain BOLLÉRY
(Photo Alain BOLLERY)
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