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Le laboratoire de la chocolaterie Max Vauché à Controis-en-Sologne ravagé par un incendie

Le laboratoire de production de la chocolaterie Max Vauché, situé dans la zone industrielle de Controis-en-Sologne au numéro 2 de la rue des Albizias, a été en grande partie détruit par un violent incendie dans la nuit du 13 au 14 décembre 2024.

Alertés à 21h30, les pompiers découvrent à leur arrivée un bâtiment ravagé par les flammes massives. D’énormes moyens ont été engagés : sous la direction du commandant Damien Borde, une cinquantaine de pompiers des centres de secours de Controis-en-Sologne, Blois, Ouchamps, Cheverny et Noyers-sur-Cher ont lutté contre le sinistre. Une quinzaine de véhicules de secours ont été mobilisés. La gendarmerie et la police municipale de Controis-en-Sologne ont sécurisé les lieux. Le gaz et l’électricité ont été coupés.

Le site était vide au moment du sinistre

A l’approche de minuit, même si les flammes semblaient éteintes, une épaisse fumée sortait encore des décombres, tandis que le bâtiment inauguré en octobre 2020 s’était effondré sous l’effet de la chaleur. “Le site est inaccessible en l’état, nous avons mis en place un dispositif pour le refroidir”expliqua le commandant Borde. A noter que le magasin qui accueille du public semble avoir été épargné par l’incendie, même si les premières investigations confirmées ne pourront avoir lieu avant ce samedi.

Il appartiendra aux investigations de connaître les causes de cet incendie dont l’origine est pour l’heure inconnue. L’atelier où travaillent 35 salariés en cette période de forte production, avant les vacances, était vide lorsque l’incendie s’est déclaré, indique Emmanuel Le Goff, qui dirige l’entreprise avec son associée Valérie Chiron. “Il n’y avait personne sur place, j’ai été alerté par l’alarme qui s’est déclenchée” dés.

Emmanuel Le Goff (au centre), l’un des deux dirigeants de la compagnie, s’entretient avec le commandant Damien Borde (à gauche), chargé de diriger l’action des pompiers luttant contre les flammes.
© (Photo NR, Christophe Gendry)

Dans la soirée, plusieurs salariés se sont spontanément rassemblés devant leur lieu de travail. Malgré le choc, l’envie de relever la tête est immédiatement apparue. “Nous terminions tout juste les préparatifs pour les vacances, toutes nos fournitures et emballages sont là, explique Emmanuel Le Goff. Nous demanderons à nos fournisseurs de nous livrer le plus rapidement possible et nous réorganiserons notre production sur le site de Bracieux. »

L’entreprise a été victime des inondations de 2016

Ironiquement, le site historique de Bracieux a été submergé lors de la crue historique du Beuvron en 2016. Du jour au lendemain, l’entreprise a subi des dégâts d’une valeur de 500 000 € et 28 personnes se sont retrouvées au chômage. La chocolaterie alors dirigée par son fondateur avait surmonté ce terrible coup du sort. Il faudra encore une fois beaucoup de résilience de la part de ses successeurs et de leurs collaborateurs pour surmonter le coup du sort de ce vendredi 13 désastreux. “Nous allons nous mettre au travail et nous relever.”a promis Emmanuel Le Goff devant les ruines fumantes du laboratoire de production.

 
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