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Grezels. Protections sur le ruisseau pour éviter les inondations

A Grézels on se souvient encore des graves inondations qui ont frappé la ville il y a quelques années. Par ailleurs, dans le cadre du projet de gestion du risque inondation, lancé depuis quatre ans avec la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et son expertise Gemapi (gestion de l’eau, milieu aquatique et prévention du risque inondation), l’EPTB Lot (établissement public local de la Bassin du Lot) a été missionné pour réaliser un inventaire et un diagnostic du ruisseau Saint-Matré. Intervention réalisée en 2023 qui s’est poursuivie avec la proposition de restauration du cours d’eau.

Avec la commune CCVLV, en association avec les riverains, l’EPTB a proposé plusieurs options d’aménagement et une opération ambitieuse a été validée par les élus. Ce projet prévoit d’améliorer les fonctions naturelles du cours d’eau (libre écoulement de l’eau, des sédiments et des poissons), de restaurer un lit moins rectiligne et de mieux gérer les risques d’inondation.

Début décembre, l’entreprise Lagrèze a lancé la première phase de l’opération sous les yeux du président de la communauté de communes Serge Bladinières, du maire Sébastien Perez, de son adjoint Serge Levergeois et du directeur des travaux Raphaël Roy. Ce dernier nous a fourni les détails ; il s’agissait de retirer les embâcles (barrages naturels en bois, déchets flottants et objets divers qui encombrent et obstruent partiellement l’écoulement de la rivière sous le pont), fréquemment observés lors des crues et qui dans le passé auraient pu sérieusement compromettre cette zone, et retirez les parties aériennes non maçonnées des vannes. Le cours d’eau qui prend sa Source à Saint-Matré mais aussi à Boulvé (les deux tronçons se rejoignent au lieu-dit la Mouline), a été aménagé il y a plusieurs siècles pour exploiter sa puissance hydraulique (il y avait 22 moulins sur son cours). Rectifié avec la suppression de ses méandres, le ruisseau Saint-Matré présente depuis longtemps des dysfonctionnements notables : érosion des berges, étiages sévères (débit minimum), crues rapides et soudaines. Enfin, ce projet comprend plusieurs phases qui s’étendront jusqu’en 2025 et 2026. Le coût de la première tranche s’élève à 6 700 euros.

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