Prix ​​de vente record pour l’épicéa

Le chêne reste une valeur sûre : 171 pièces appartenant à 16 familles d’essences différentes étaient alignées mercredi matin le long de l’allée des Bourbakis de Colombier, à l’occasion du 19ème^e vente de bois précieux organisée chaque année par ForêtNeuchâtel, l’association des propriétaires forestiers du canton. Le chêne suscite encore beaucoup de convoitise chez les acheteurs, qui sont majoritairement des scieurs professionnels. Un tronc de chêne d’environ 4 mètres cubes a été vendu au prix record de 1’467 francs le mètre: «Dans la vente et le commerce du bois, le chêne constitue presque une valeur refuge, au même titre que le franc suisse ou l’or», explique Stéphane Brawand, chef d’entreprise. dans la forêt neuchâteloise. « Nous utilisons le chêne partout dans l’aménagement, dans le mobilier, dans le parquet. » Ou même dans le contexte, comme pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Espèce très répandue dans nos forêts, les prix de vente de l’épicéa ont également grimpé en flèche. Avec un prix moyen du mètre cube de 553 francs et un prix record de 880 francs, ils ont dépassé les sommets atteints l’année dernière. Du jamais vu dans le milieu : « Ça m’a surpris, c’est vrai. Plus de 800 francs pour l’épicéa. C’est vraiment exceptionnel”, constate Pascal Junod, ingénieur forestier du District de la Côte. Même si l’épicéa est une essence très répandue, elle peut parfois avoir une forte valeur ajoutée : « Avec de très beaux épicéas, on peut aussi fabriquer des instruments de musique », rappelle Pascal Junod.