Novak Djokovic est sur le point de reprendre l’entraînement pour une nouvelle saison. Cette pré-saison s’annonce particulière puisqu’il fera équipe avec un nouvel entraîneur, Andy Murray, dans une démarche qui lui a déjà insufflé une nouvelle énergie.
Le champion serbe, détenteur de 24 titres du Grand Chelem, n’a pas connu la meilleure année de sa carrière en 2024, n’ayant remporté aucun titre ATP. Il remporte cependant le seul titre majeur qui manque à son palmarès : la médaille d’or aux Jeux Olympiques.
Originaire de Belgrade, il a accordé une interview détaillée à son fournisseur de raquettes, Têteau cours duquel il a évoqué un match historique de sa carrière : la finale de Wimbledon en 2019 face Roger Federer.
« Je me souviens qu’il était très tard, le soleil était très bas, donc la visibilité était difficile pour nous deux. Il a réussi à me breaker et servait, je pense, à 8-7 au cinquième set. C’était la première année que le super tie-break à 12 égalités était introduit. C’était un cadre parfait pour le tournoi et apparemment aussi pour moi, je ne sais pas pour lui, mais jouer un superbe tie-break en finale d’un si long match… Statistiquement, Roger était le meilleur joueur ce jour-là. Si on analyse les chiffres, on se rend compte qu’il a gagné plus de points et que toutes les statistiques étaient en sa faveur, mais j’ai trouvé le moyen de gagner dans les moments clés, en jouant les bons joueurs au bon moment, a rappelé le balcanique.
« J’étais mené 40-15 et j’ai juste essayé de le pousser à jouer, à mériter la victoire. Il est allé au filet, j’ai réussi un tir de passe sur la deuxième balle de match. Il était un peu fatigué, j’ai profité de cet élan, et le super tie-break était encore très serré. C’était définitivement le match le plus stressant auquel j’ai jamais participé. J’ajouterais peut-être à cette liste ma victoire à l’Open d’Australie 2012 contre Nadal en finale. Ces deux matches sont sans aucun doute les meilleurs auxquels j’ai participé. » a ajouté le joueur avec 99 titres.
Novak Djokovic : C’était le numéro 23 historique, un moment marquant
Sur la terre battue parisienne, Djokovic a remporté son 23e Grand Chelem, un Roland Garros particulièrement particulier, où il a affiché un niveau de jeu exceptionnel, triomphant de Carlos Alcaraz et Casper Ruud.
« C’était le numéro 23 historique. C’était un moment marquant. J’ai réalisé un tournoi solide et je dirais que j’ai plutôt bien joué, d’autant plus que ma saison sur terre battue n’avait pas été très réussie avant Roland Garros. Je sais que là-bas, je joue mon meilleur tennis sur cette surface, et cela m’a donné la confiance nécessaire pour répéter l’exploit. Je l’ai fait, notamment lors des derniers matches contre Alcaraz en demi-finale où il était en grande forme. J’avais une vision très claire de ce que je devais faire et de la manière d’aborder le match. Je pense que j’ai joué un excellent tennis, et j’ai aussi fait un match très solide en finale contre Casper Ruud. Après ce dernier coup droit sorti, je me suis effondré sur le terrain. Mes enfants, ma femme et toute ma famille étaient présents, c’était l’un des plus beaux moments de ma vie. » conclut Novak Djokovic.
Dans le monde du tennis d’élite, il est souvent fascinant d’observer comment des athlètes comme Novak Djokovic parviennent à réinventer leur jeu en intégrant de nouveaux entraîneurs. S’associer à un joueur emblématique comme Andy Murray pourrait offrir une dynamique intéressante et une approche différente qu’il pourrait exploiter en tournée. Les enjeux psychologiques et techniques d’un tel changement ne doivent pas être sous-estimés. Cela rappelle que le sport est en constante évolution et que même les plus grands champions doivent s’adapter pour rester compétitifs. Vivre des moments tendus, comme ceux racontés par Djokovic, est ce qui rend le tennis si captivant.
Related News :