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Michel Barnier a alerté Emmanuel Macron sur le sujet des « fractures sociales, territoriales et rurales » de la

“Je ne l’ai pas quittée et je ne veux pas la quitter”a assuré Olivier Faure sur RMC, alors que Jean-Luc Mélenchon l’avait appelé hier à quitter la salle et à claquer la porte aux négociations. « J’espère que les Français seront entendus, que la crise politique sera de courte durée. J’ai voté pour la censure et je n’ai aucun regret”a assuré le premier secrétaire du Parti socialiste (PS).

Cependant, estime-t-il, nous « Je ne peux pas passer sa vie à dire non. Parfois, il faut avancer. Pour moi, ma boussole, c’est le français. La première boussole nous indique qu’ils ont voté le 7 juillet. Je veux un Premier ministre de gauche, ouvert au compromis. Les Français nous ont donné l’avantage, mais pas la majorité absolue. Ils disaient que le Parlement devait travailler en respectant les équilibres donnés par les Français. Il faut avoir le pouvoir d’initiative, nous à gauche, mais il faut accepter l’idée, comme nous n’avons pas de majorité absolue, d’accepter des compromis, des concessions réciproques..

Concernant un éventuel renoncement au 49.3 en échange d’un abandon par l’opposition d’une potentielle motion de censure, le premier secrétaire du PS souligne qu’il « Il y a eu trop de 49,3. Il faut s’en sortir. Le Parlement doit retrouver ses droits.» En échange, Olivier Faure demande à l’opposition d’être « assez responsable pour comprendre qu’elle ne peut pas nous censurer. Il peut s’opposer, mais pas censurer.

Concernant la candidature de François Bayrou, Olivier Faure estime qu’on ne peut pas « pour donner un signal de continuité avec l’année écoulée. Ce ne peut pas être François Bayrou. Ce n’est pas moi qui nomme, mais ce n’est pas le bon choix ».

« LFI vous donne le sentiment d’être au plus près de l’aventure »regrette par ailleurs le premier secrétaire du PS, qui dit ne pas avoir compris « pourquoi ils ne sont pas venus au rendez-vous à l’Elysée. En faisant cela, ils affaiblissent la gauche. Il faut que toutes les forces de gauche s’unissent pour pouvoir réclamer un certain nombre de mesures. Chaque fois qu’ils font la politique de la chaise vide, ils affaiblissent le collectif que nous formons. « Dans une coalition, on ne passe pas sa vie à menacer ou à vitupérer, on cherche au contraire à concilier les points de vue »il a argumenté : « Plus Jean-Luc Mélenchon crie, moins on l’entend. »

 
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