La présidente péruvienne Dina Boluarte a appelé mardi au rétablissement de la peine de mort pour les violeurs d’enfants, à la suite de l’agression sexuelle et du meurtre présumé d’une jeune fille de 12 ans dans un bidonville de Lima. « Il est - que face à des actes d’une telle gravité, qui devraient être inconcevables dans une société, nous proposions des mesures drastiques »a déclaré le leader conservateur lors d’une cérémonie publique. « Il est - d’ouvrir le débat sur la peine de mort pour les violeurs d’enfants »elle a poursuivi sur la peine abolie au Pérou en 1979.
Le corps de la jeune fille a été retrouvé dimanche enveloppé dans des couvertures et des tapis sous le lit de l’agresseur présumé, qui a été arrêté par la police. L’adolescent a été porté disparu samedi, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. « Nous ne pouvons pas permettre à des gars comme ça de marcher librement dans les rues (…) Nous ne devons avoir aucune indulgence envers ceux qui osent toucher nos enfants »a ajouté Dina Boluarte.
Réforme constitutionnelle
Le rétablissement de la peine de mort au Pérou nécessiterait une réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement et irait à l’encontre des engagements internationaux du pays en matière de droits humains. Depuis 1995, le Parlement a rejeté au moins huit projets de loi visant à rétablir la peine de mort. Les auteurs de viols sur des enfants de moins de 14 ans risquent la réclusion à perpétuité.
Selon l’Institut national pénitentiaire, près de 8 500 personnes purgent des peines pour ce type de délit dans les prisons péruviennes. Dina Boluarte, dont la cote de popularité est au plus bas, fait l’objet d’une enquête pour n’avoir informé ni le gouvernement ni le Parlement en 2023 de son intention de se faire opérer du nez. Le président fait également l’objet d’une autre enquête dans le cadre de l’affaire dite de « Rolexgate »impliquant des montres de luxe, mais aussi des bijoux, qu’elle n’aurait pas déclaré.
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