Dans une interview, le président élu Donald Trump, qui prendra officiellement ses fonctions en janvier 2025, a déclaré que les États-Unis quitteraient l’OTAN à moins que les États alliés ne contribuent davantage financièrement.
Baisse probable de l’aide à l’Ukraine, fin de la loi sur le sol, menace de sortie de l’Otan, droits de douane : Donald Trump a réaffirmé dans une interview diffusée dimanche son programme, sans compromis, à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier.
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Le futur président républicain, à l’image de ses promesses de campagne, a présenté sur la chaîne NBC News un projet pour les Etats-Unis de plus en plus isolationniste sur de nombreux dossiers, notamment la défense.
L’OTAN et l’Ukraine dans le viseur
Il a ainsi réitéré ses menaces de voir les États-Unis quitter l’OTAN, en demandant aux Alliés de contribuer davantage financièrement. « S’ils paient leurs factures et nous traitent équitablement, la réponse est ‘absolument, je resterai dans l’OTAN’ », a déclaré le Républicain, avant de répondre : « absolument » à la question de savoir s’il envisagerait autrement de quitter l’Alliance atlantique.
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Donald Trump a également estimé que l’Ukraine devrait “probablement” s’attendre à moins d’aide de la part des Etats-Unis à son retour au pouvoir, dans cet entretien enregistré la veille de sa rencontre samedi à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
L’administration Biden, qui a annoncé samedi une aide estimée à 988 millions de dollars à Kiev, s’efforce d’accélérer ses efforts vers Kiev avant le transfert du pouvoir, et alors que les alliés européens de l’Ukraine craignent un désengagement de l’État, unis dans ce conflit et même des pressions américaines pour un accord au détriment de Kiev.
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Droit foncier
Le républicain a réitéré sur NBC News qu’il essayait avant même son entrée en fonction de mettre un terme au conflit, affirmant toutefois qu’il n’avait pas parlé « récemment » avec Vladimir Poutine. Il a appelé dimanche sur sa plateforme Truth Social à « un cessez-le-feu immédiat » en Ukraine et au début des négociations entre les deux pays.
Le président élu est également revenu lors de cet entretien sur l’un de ses thèmes chers : l’immigration. Lorsqu’on lui a demandé si son projet était d’expulser pendant ses quatre années au pouvoir toutes les personnes se trouvant illégalement aux États-Unis, le républicain a répondu: “Je pense que nous devons le faire, et c’est difficile, c’est une chose très compliquée à faire.”
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Il a également déclaré qu’il souhaitait mettre fin aux droits fonciers aux États-Unis dès son premier jour de mandat : « Nous allons y mettre fin parce que c’est ridicule. » Interrogé sur la manière dont il comptait abroger ce droit inscrit dans la Constitution, Donald Trump n’a pas apporté de précisions.
Droits de douane
Elu en partie sur ses promesses de faire baisser la vie chère aux Etats-Unis, le républicain a réitéré qu’il était un « fervent partisan » des droits de douane et que ceux-ci « ne coûtent rien aux Américains », tout en déclarant ne pouvoir « rien garantir » sur une possible hausse des prix pour les ménages américains.
Donald Trump a déjà promis des droits de douane de 25 % contre le Canada et le Mexique, deux des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, théoriquement protégés par un accord de libre-échange. Il a également menacé Pékin d’augmenter considérablement les droits de douane sur les produits en provenance de Chine, alors que les deux pays se disputent la domination technologique mondiale.
Lors du premier mandat de Donald Trump, le bras de fer a été particulièrement virulent depuis qu’il a lancé une guerre commerciale avec la Chine. Cela devrait se poursuivre durant son second mandat, le Républicain souhaitant inciter les entreprises à rapatrier tout ou partie de leur production aux Etats-Unis.
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