La section où se trouvent les journalistes des équipes sportives La presse répondre à une question avec plaisir.
Richard Labbe
Ce devait être Noël 1979, ou à peu près. Ce soir-là, j’ai eu droit à un fabuleux match de hockey sur table Coleco, avec les joueurs jouant sans casque, les Canadiens en rouge et les Maple Leafs en bleu. Mon père et moi avons dû jouer jusqu’à très tard ce soir-là, pendant que la chanson de Noël de John Lennon passait à la radio et sur la vieille radio marron de la famille. Je ne voulais pas m’arrêter, et j’ai probablement tenu la table encore 10 ans, tandis qu’en 3 j’organisais un championnat de hockey sur tablee secondaire, avec de nouveaux lecteurs pouvant être commandés directement auprès de Coleco par e-mail. C’est ainsi qu’un jour les joueurs des Nordiques et des Oilers sont arrivés dans ma ligue, tous portant des casques, et j’ai cru être enfin arrivé à la modernité.
Mattia Brunetta
Quand j’étais enfant, j’avais une couleur préférée : le bleu roi. Parfois je répondais turquoise pour me rendre intéressant dans une conversation avec des adultes, tout comme je disais aussi que je voulais être archéologue pour les mêmes raisons, mais au fond le bleu royal et l’envie de recouvrir un jour le Canadien pour La presse il prévalait sur tout. C’est probablement pour cette raison, la couleur, et non pour des aspirations professionnelles, que ma mère a choisi le maillot des St. Louis Blues pour ce Noël-là, alors que je devais avoir 8 ou 9 ans. Je ne vois pas d’autre explication, car ma mère en savait plus sur Mozart, Kieslowski et Pivot que Bernie Federko, Ed Staniowski ou Garry Unger. C’était mon tout premier maillot de hockey et je l’ai adoré pendant quelques années. Bizarrement, je n’ai jamais développé d’affection particulière envers les Bleus, un club à mes yeux plutôt de mauvais goût. J’aime cette photo qui immortalise ce moment, et le doigt sur l’objectif ajoute un caractère particulier…
Simon-Olivier Lorange
Je devais avoir 10 ans lorsque, le matin de Noël, des bâtons de hockey pour toute la famille nous attendaient sous le sapin. J’en ai déjà parlé dans cette rubrique, mais mon amour pour ce sport, pour lequel j’ai développé une passion tardive, n’a pas du tout grandi. Cela dit, avoir enfin mon propre club m’a permis de passer d’innombrables heures dehors, à jouer à des jeux avec des amis du quartier ou à déclencher des centaines de coups en solo, dont certains ont fait mouche. De plus, et surtout, cela m’a fait comprendre très tôt que le Seigneur ne m’avait pas désigné comme le prochain sauveur du Canada. Nous avons tous des talents dans la vie. Le mien n’est pas sur la surface de jeu. C’était vrai il y a près de 30 ans, et c’est toujours le cas. Parfois, il vaut mieux s’en rendre compte tôt que trop tard.
Éric Martel
J’ai commencé à apprécier le hockey (et les Canadiens) tardivement, vers 10 ans. Et comme je ne savais pas aimer à moitié, j’ai demandé à mes parents de peindre les murs de ma chambre Bleu-Blanc-Rouge. Ce Noël-là, ils se sont pris pour Stéphane Bellavance et ont mal relooké ma chambre. Des peluches, des peluches, des pulls, une lampe et même une poubelle, ils m’ont tout acheté cosins comme Canadien. Les années ont passé, mais la pièce est restée intacte. Ne vous inquiétez pas, lorsque je rends visite à mes parents, je veille à dormir dans une autre chambre… pour garder intacte mon objectivité journalistique !
Nicolas Riccardo
Un matin de Noël, alors que je devais avoir environ 10 ans, mes parents nous ont demandé, ma sœur et moi, de descendre au sous-sol. À mon grand étonnement, il y avait une table de ping-pong au centre de la pièce. Il devait peser 1 000 livres. Mon père a demandé à notre voisin Louis-André de l’aider à le baisser pendant la nuit. Ce qui est génial, c’est que cette table de ping-pong peut aussi devenir une surface de jeu. le hockey est un air et au billard quand il tournait. J’y ai joué pendant d’innombrables heures. Aujourd’hui encore, dans la maison où j’ai grandi, on peut voir un trou dans l’un des murs, résultat d’une raquette allant aussi vite que la balle lors d’un smash gagnant.
Alexandre Pratt
Il y a quelques années, nous avons offert aux enfants (et à nous) un voyage à Buffalo pour assister à un match des Bills. Le match a eu lieu quelques jours plus tard, fin décembre. Cependant, le - était dégueulasse. Il a tellement plu qu’à la fin du quatrième quart--, nous étions seuls dans notre section. De plus, les Bills ont perdu contre les Jets. Ce fut cependant un voyage mémorable, prolongé d’une journée, car les glaces nous ont empêchés de retourner à Montréal d’un seul coup. Nos enfants sont désormais fans des Bills et se préparent à revenir pour un match, contre les Jets, fin décembre.
Jean-François Tremblay
J’étais en quatrième année lorsque j’ai reçu un mini-hockey sur table, un cadeau qui m’a frappé pour deux raisons bien précises. Le premier ? Mes parents m’ont offert un cadeau qui répondait bien à ma passion pour le hockey et à mon besoin de m’amuser après le travail. Mais surtout, je me souviens avoir entendu un bruit dans la nuit du 24 décembre, puis avoir vu une lumière dans le sous-sol. Imaginez ce qui va se passer ensuite ; un enfant curieux, deux parents installant la table de mini-hockey, la magie du Père Noël a enfin disparu. Ne vous inquiétez pas, la destruction de mon mythe d’enfance n’a en rien gâché la joie de recevoir ce mini-hockey de table. Et d’un autre côté, il fallait qu’un jour je découvre la vérité.
Appel à tout le monde
Et vous, quel est le plus beau cadeau de Noël sportif que vous ayez reçu ?
Écrivez-nous
Related News :