Pendant 18 mois, un gang londonien, composé majoritairement de membres algériens, a orchestré un réseau criminel impliquant plus de 5 000 téléphones volés. Les appareils ont été utilisés pour vider les comptes bancaires des victimes, obtenir des prêts frauduleux et effectuer des achats de luxe, avec des pertes totales estimées à 5,1 millions de livres sterling (6,4 millions de dollars).
Le groupe, qui opérait avec des pickpockets et des voleurs de scooters, a également revendu une partie des téléphones volés à l’étranger. Lors de perquisitions dans les régions de Lambeth et Southwark, les autorités ont découvert 170 téléphones.
Cependant, les enquêteurs estiment que les crimes du gang touchent un nombre bien plus important d’appareils et de victimes.
Condamnations et prévention renforcée
Quatre membres, Zakaria Senadjki (31 ans), Ahmed Abdelhakim Belhanafi (25 ans), Nazih Cheraitia (34 ans) et Riyadh Mamouni (25 ans), ont été condamnés à des peines allant de deux ans et huit mois à huit ans. en prison. La police londonienne, alertée par les victimes via des outils de géolocalisation, a autorisé leur arrestation.
Le commandant Owain Richards de la police métropolitaine a souligné l’importance de rendre plus difficile la revente des téléphones volés. Elle appelle également les constructeurs à renforcer leurs systèmes de sécurité pour lutter contre ce type de délinquance.
Cette affaire s’inscrit dans la vague de criminalité de rue à Londres, illustrée par d’autres réseaux spécialisés dans les cibles de luxe, comme « Rolex Ripper ». Il met en lumière les défis liés à la lutte contre les réseaux transnationaux opérant à grande échelle.
suisse
Related News :