La fermeture du parc Marineland en faveur de la protection animale
Muriel Arnal, considère cette fermeture comme une bonne nouvelle pour le bien être animal et espère que les animaux du parc seront rapatriés dans des delphinariums. Dans le cadre de son travail dans l’association One Voice, elle documente le traitement des animaux marins dans le parc aquatique : “nous filmons les structures et depuis 2019 et nous avons constaté la dégradation des lieux. A côté, nous avons observé le désintérêt de la direction du parc et certainement de l’entreprise qui possède Marine Land face aux gradins de plus en plus vides.”
Pour garantir le bien-être des orques, One Voice propose de les envoyer dans un sanctuaire, un espace protégé et adapté à leur mode de vie. Ce sanctuaire, développé avec des scientifiques spécialisés, permettrait aux orques de vivre dans un environnement vaste et plus naturel, tout en recevant des soins vétérinaires appropriés. Contrairement à la libération dans la nature, ce sanctuaire leur offrirait une transition plus douce, en particulier pour l’orque nommé Keijo âgé seulement de 11 ans, qui montre des signes de détresse à Marine Land : “il y a une mère et son fils, Wiki et l’autre, Keijo, qui n’a que 11 ans. Les parents de Wiki ont été capturés au large de l’Islande. et elle vivait avec son frère et son autre fils qui sont décédés dans l’année qui vient de passer. Ces animaux sont très estimés car ce sont sans doute les animaux les plus intelligents de la planète. Nous nous battons depuis des années, pour qu’ils aillent dans un bras de mer fermé, mais qu’ils ne restent pas dans ces bassins absolument vides et qui génèrent un stress énorme à cause de l’ennui.”
De plus, d’autres pays comme l’Angleterre et des parcs comme SeaWorld aux États-Unis ont progressivement fermé leurs delphinariums en raison de l’évolution des attentes du public et des artistes. Les souffrances infligées aux cétacés en captivité, comme le stress et les maladies dues à la vie en bassin, ont poussé ces changements. Ainsi, la fermeture de Marine Land s’inscrit dans une tendance mondiale à abandonner la captivité des orques et à privilégier des solutions plus humaines et respectueuses de ces animaux marins.
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