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17 morts dans une frappe israélienne contre un camp de réfugiés palestiniens à Nousseirat

Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a présenté ses excuses jeudi après avoir été réprimandé pour avoir pris position publiquement sur un projet de loi actuellement examiné au Parlement. Cet ancien commando de la marine, devenu un visage familier et respecté des Israéliens en raison de ses fréquents points de presse télévisés depuis le 7 octobre, a critiqué mercredi soir un projet de loi visant à empêcher que des soldats ou des membres de l’establishment de la défense ne soient poursuivis pour avoir transmis des documents confidentiels. sans autorisation préalable du Premier ministre ou des responsables de la défense.

Soutenu par deux députés du Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou, le projet de loi Feldstein, du nom d’Eliezer Feldstein, ancien porte-parole du Premier ministre et principal suspect dans une enquête ouverte pour la fuite de documents militaires confidentiels, a été adopté en lecture préliminaire au Parlement.

La facture est “très dangereux car cela pourrait permettre à n’importe quel membre junior de Tsahal [l’armée israélienne] voler des informations par eux-mêmes (…), cela met en danger la vie des gens et celle des combattants. C’est dangereux pour l’armée et pour la sécurité du pays »a insisté M. Hagari lors de sa conférence de presse mercredi soir.

Réprimandé par le chef d’état-major, Herzi Halevi, Daniel Hagari s’est excusé peu après dans un message sur . « Dans ma déclaration de ce soir en réponse aux questions, je me suis exprimé d’une manière qui a outrepassé mes prérogatives de porte-parole militaire, et j’ai été réprimandé pour cela par le chef de l’Etat-major »il a écrit. « L’État d’Israël est un pays démocratique et Tsahal est subordonné au niveau politique »il a ajouté.

Le Premier ministre a salué ce blâme, affirmant mercredi soir, dans un communiqué de ses services, que « Dans un pays démocratique, l’armée ne doit pas intervenir dans les affaires politiques et encore moins critiquer la législation ».

Daniel Hagari avait déjà été rappelé à l’ordre par le gouvernement en juin après avoir décrit “façade” l’idée que nous pourrions “faire disparaître” Le Hamas, dont l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sol israélien a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

 
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