DÉCRYPTION – Face à l’avancée rapide des rebelles islamistes, Moscou aurait commencé à évacuer sa base navale de Tartous et nommé un nouveau chef militaire à la tête de ses troupes.
Correspondant à Moscou
« La catastrophe en Syrie s’aggrave. La ville de Hamaqui, en treize ans, n’avait jamais été sous le contrôle des rebelles, tomba pratiquement sans combat. Si les Syriens rendent si facilement leurs armes à Homs, il faudra penser à l’évacuation des bases russes » : l’observation d’Alexander Kots, correspondant de guerre du journal Komsomolskaïa Pravda, donne le ton.
L’offensive éclair lancée le 27 novembre par les combattants islamistes de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) contre les forces de Bachar al-Assad soutenues par la Russie a contraint cette dernière à revoir son approche. Une réorganisation d’urgence qui, comme n’hésitent pas à le souligner certains commentateurs russes, signe aussi l’échec d’une stratégie. Celle qui visait, pour Moscou, à permettre aux troupes syriennes et à ses alliés régionaux, l’Iran notamment, d’affronter les groupes islamistes.
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