América et Cruz Azul font match nul 0-0 au match aller des demi-finales (Imago7)
L’América et Cruz Azul ont tout laissé pour dimanche alors que le match aller de leurs demi-finales s’est terminé sur un score nul et vierge. Le match n’a pas répondu aux attentes, surtout de la part des Aguilas, qui ont été très prudents tout au long du match. Leur point fort était leur prestation défensive, encore une fois impeccable. La Máquina, quant à elle, a montré son désir de gagner mais n’a pas réussi à traduire ses efforts en buts.
Finalement, l’entraîneur Jardine a décidé de ne pas recruter Valdés et Cáceres, les gardant pour le match retour, qui sera une situation de vie ou de mort dans laquelle les risques valent peut-être la peine d’être pris.
Les plans tactiques des deux équipes étaient clairement définis, mais contradictoires. Cruz Azul n’était pas la même équipe qui a joué à Tijuana ; au lieu de cela, ils semblaient être en forme tout au long de la saison régulière.
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De même, l’América a montré un visage familier de la série contre Toluca, faisant preuve de solidité et de compacité en défense, mais a rencontré plus de difficultés face aux Celestes, qui n’étaient pas passifs mais plutôt proactifs.
Le ballon roule et c’est Cruz Azul qui se crée les meilleures occasions. L’équipe d’Anselmi était plus reconnaissable que celle de Jardine, qui a opté pour une approche plus contemplative. L’élan vient de Cruz Azul, qui met immédiatement la pression sur Malagón dans le but. Le gardien a bien répondu, signalant que La Máquina était déterminée à mettre fin à la domination des bleu et crème.
L’Amérique a fait preuve de résistance en défense, comme lors du match précédent contre Toluca, restant concentrée même pendant les bonnes périodes de Cruz Azul. Ils semblaient juger le rythme de leur adversaire, reconnaissant que Cruz Azul était la meilleure équipe du tournoi. L’Amérique a tenté de profiter d’une contre-attaque, mais a trouvé cela compliqué car les Célestes maintenaient une forte pression.
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La Máquina se sentait chez elle, démontrant une bonne connaissance du terrain. Après un bon mouvement de Sepúlveda, Romo sert, mais une intervention cruciale de Juárez évite de nouveaux dégâts. L’Amérique a poussé un soupir de soulagement, après avoir affronté des moments difficiles en défense avec peu de menace en attaque ; ils étaient restés une demi-heure sans avoir d’impact significatif jusqu’à ce qu’une tête passe. Águilas a eu du mal à trouver le rythme, mais n’a pas trop insisté car Cruz Azul n’avait pas de puissance dans la surface et a seulement réussi à effrayer Malagón avec un corner que Romo a dévié, tandis que Rivero n’a pas pu terminer le mouvement.
À la mi--, Cruz Azul reprenait l’ascendant moralement et techniquement, après avoir montré un meilleur jeu que l’Amérique, une équipe qui se sentait dépassée mais qui avait encore le match à sa portée, vivante, attendant une occasion de percer. Apprendre à résister à la pression est aussi une qualité de l’équipe Jardine.
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En seconde période, l’Amérique a réalisé des jeux prometteurs. Tout d’abord, un ballon a rebondi dans la surface de réparation, suivi par Kevin et Brian. Rayo tente sa chance, mais Mier empêche le but. Quelques instants plus tard, le gardien colombien a sauté pour bloquer un tir de Cervantes, soulignant que tout ce que l’Amérique n’a pas réussi à faire en 45 minutes, ils l’ont montré à la 57e minute.
Un avertissement pour Cruz Azul, qui ne pouvait pas se permettre de s’installer, mais l’Amérique est restée calme. Jardine a remplacé Henry par Aguirre, choisissant de ne pas jouer avec deux attaquants. Il semblait que les Aguilas étaient déterminés à ne pas perdre, par tous les moyens.
Le jeu s’est arrêté; L’Amérique a fait preuve de trop de prudence et a manqué de fluidité dans son jeu. Le désir de Cruz Azul s’est avéré insuffisant, incarnant un sentiment de « je veux mais je ne peux pas ». Tout est prêt pour le retour, et cette histoire sera certainement très, très différente.
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