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avec « une Russie plus dangereuse que jamais », « nous sommes à l’aube d’une troisième ère nucléaire »… les Britanniques tirent la sonnette d’alarme

Le chef des forces armées britanniques estime que les « menaces sauvages d’utilisation nucléaire tactique » de la Russie constituent l’une des préoccupations les plus graves, au même titre que ses alliances avec la Corée du Nord et l’Iran.

Le monde est à l’aube d’un « Troisième ère nucléaire » dans lequel les démocraties occidentales sont menacées par « États autoritaires cherchant à défier les règles mondiales », a déclaré le chef des forces armées britanniques mercredi 4 décembre, selon des propos rapportés par le Soleil.

S’exprimant au Royal United Services Institute, l’amiral Sir Tony Radakin a déclaré que « Menaces sauvages d’utilisation nucléaire tactique » par la Russie étaient l’une des préoccupations les plus sérieuses, au même titre que ses alliances avec la Corée du Nord et l’Iran. « L’événement le plus extraordinaire de cette année a été le déploiement de milliers de soldats nord-coréens à la frontière ukrainienne. » a-t-il déclaré. « Ajoutez à cela l’utilisation de drones fournis par l’Iran par les forces russes et les menaces de la Russie d’armer les Houthis en représailles directes au soutien occidental à l’Ukraine, et nous assistons à un alignement mondial à trois groupes ».

« Nous avons été témoins de menaces farfelues d’utilisation nucléaire tactique de la part de la Russie. »

Sir Tony Radakin a ajouté que le « Troisième ère nucléaire » – après l’escalade de la guerre froide, puis les efforts de désarmement et de contre-prolifération qui ont suivi – seraient caractérisés par « la prolifération des technologies nucléaires et de rupture, et l’absence presque totale des architectures de sécurité qui les ont précédées ».

« Depuis la Russie, nous avons été témoins de menaces sauvages d’utilisation tactique du nucléaire, d’exercices nucléaires à grande échelle et de simulations d’attaques contre les pays de l’OTAN, tous conçus pour nous forcer à ne pas prendre les mesures nécessaires pour maintenir la stabilité »dit-il également.

Malgré cela, le Chef d’état-major de la Défense du Royaume-Uni a insisté sur le fait qu’il n’y avait qu’un seul “faible chance” si la Russie attaque ou envahit directement un pays de l’OTAN en raison du parapluie nucléaire de l’alliance. « La Russie sait que la réponse serait écrasante, qu’elle soit conventionnelle ou nucléaire.», a-t-il déclaré, ajoutant : «La stratégie de dissuasion de l’OTAN fonctionne mmais nous devons le garder fort et le renforcer face à une Russie plus dangereuse que jamais.»

 
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