Un pâturage à médiation animale va voir le jour dans le Sud Manche

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Un pâturage animalier va bientôt voir le jour à l’Etablissement de services d’aide au travail (Esat) de Pontmain, dans le Sud Manche. Des poules, des cochons ou des moutons seront installés par l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (LADAPT), qui gère l’établissement. Le but ? Organiser un dispositif de médiation animale pour les 68 personnes qui travaillent dans l’établissement. « Ce projet permettra de proposer de nouvelles activités manuelles aux personnes que nous accompagnons. La médiation animale a déjà fait ses preuves ailleurs. Cela permet de déconstruire les peurs, par exemple», explique Laura Quillet-Le Besque, responsable de la communication au sein de l’organisation.

Ce nouveau travail sera proposé aux contrats à - partiel de l’Esat, notamment aux personnes résidant dans l’Ehpad, également géré par l’association. « À terme, nous proposerons cette activité aux résidents de l’Ehpad Pontmain. Ils auront ainsi plus de possibilités de sortir et les animaux contribuent à lutter contre la solitude », ajoute Nicolas Reconneille, responsable de service chez Ladapt.

Près de 8 000 € de dons

Si ce projet peut voir le jour, c’est aussi grâce à un don réalisé par la société Eurial, propriétaire notamment de la marque de fromage Savoine. « Nous sommes partenaires depuis plusieurs années. A chaque Salon de l’Agriculture, nous organisons un concours et nous créditons 1 € à Ladapt pour chaque participation. « Cela nous tient à cœur de soutenir ce type de projet », déclare Antoine Bucas, chef de produit de la marque Savoine chez Eurial. Cette année, 7 978 € ont été collectés et reversés, ce qui permet de financer ce système de médiation animale. 5 700 € avaient déjà été versés en 2023.

Travail fait maison

Un écopâturage doit être créé autour de l’étang, derrière l’atelier menuiserie Ladapt. Ce lundi 2 décembre, Antoine Bucas s’est rendu sur place pour mieux contempler le travail réalisé par ces personnes handicapées, qui fabriquent notamment la marque Jouécabois. C’est également dans cette menuiserie que sont aménagés plusieurs espaces pour les animaux, comme des poulaillers. « Nous comptons les produire en série pour les vendre aux particuliers », révèle Nicolas Reconneille. Cette médiation animale devrait voir le jour en 2025.

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