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L’obésité prend du poids au Luxembourg

Plus d’un Luxembourgeois sur dix aurait besoin de perdre quelques kilos pour répondre aux normes d’indice de masse corporelle. Une part qui augmente dans le pays, notamment chez les jeunes.

La question du poids moyen de la population revient régulièrement inquiéter le Luxembourg. Il est vrai que comme beaucoup de pays occidentaux, le Grand-Duché s’agrandit. Aujourd’hui, nous estimons que 17% la part de la population concerné par leobésité. Avec un excès de poids qui concernerait bien plus ces messieurs (40%) que les dames (24%), d’ailleurs…

Si les autorités sont conscientes de cette progression depuis des années et ont multiplié les alertes ou initiatives sanitaires – comme le programme Mangez sainement, bougez plus (Mangez sainement et bougez davantage), rien ne semble atténuer le phénomène. Et nous arrivons maintenant à une société où 1 enfant sur 5 est en surpoidsmême obèse.

Le ministre luxembourgeois de la Santé vient de faire le point sur la situation. Et Martine Deprez constate encore que ce taux d’obésité chez les 11-18 ans croît à une vitesse vertigineuse : de 14% de cette tranche d’âge concernée en 2026, on arrive désormais à 21%.

Éducation, bien-être et Cie.

Stresser psychologique pour certains adolescents, manque d’activité physique pour les autresmauvaise alimentation pour beaucoup : les causes sont multiples. Mais en analysant attentivement les données nationales, Martine Delprez constate que la prise de poids est très variable. selon le niveau d’études famille ou individu. Ainsi, plus ce niveau est bas, plus la proportion de personnes obèses est importante.

Même constat à faire avec le niveau de bien-être perçu. Plus ce facteur est jugé faible par un jeune, plus il a de « risque » de se retrouver en surpoids-obésité.

Pour le ministre Deprez, il convient avant tout que le Luxembourg ne tombez pas dans la « grossephobie ». Et aussi que chacun se rende compte que la prise de poids peut être le signe de problèmes de comportement, de douleurs psychologiques mais aussi de problèmes de santé.

Par ailleurs, le pays étudie la voie de la reconnaissance de l’obésité comme une maladie chronique. « Cela peut être la première étape vers de meilleurs soins et moins de stigmatisation. », juge Martine Deprez. Et si les autorités sanitaires prennent ce problème autant au sérieux, c’est parce qu’il génère beaucoup de dépenses publiques s’il n’est pas suffisamment pris en compte.

Nous savons que le surpoids entraîne risque accru développer certaines maladies telles quehypertensionet AVCde la cancerset diabète tapez 2 ouapnée du sommeil Par exemple. Autant de troubles qui nécessiteront des traitements coûteux.

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