La Ville de Longueuil a procédé au démantèlement partiel d’un camp qu’elle a toléré sur son territoire depuis la fin de l’été.
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Vers 9 h 30, des excavatrices mécaniques s’affairaient à démolir l’abri en bois construit au cours des derniers mois près du boulevard Roland-Therrien et à nettoyer le terrain.
Près d’une dizaine de policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et d’intervenants de la Ville étaient présents.
Photo JEAN-MICHEL CLERMONT-GOULET, 24 HEURES
Par courriel, Longueuil explique avoir procédé au démantèlement partiel parce que la règle « une tente, un vélo par personne » et que les interdictions de construction n’ont pas été respectées.
L’accumulation de matériaux combustibles à proximité des tentes et de l’abri et des réservoirs de propane ainsi que la présence d’un foyer pour chauffer la maison posaient « un enjeu de sécurité et un risque d’incendie », indique la Ville.
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Les tentes peuvent rester.
«Je ne pense pas que ce soit vrai. Je ne veux pas qu’on se moque de moi. J’ai construit ça », a déploré Danny, qui a construit l’abri, la semaine dernière.
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“Le but de tout ça, au final, c’était de montrer à ma fille, qui serait venue me voir, que son père n’était pas dans la rue et qu’il s’était construit quelque chose”, a confié le maçon-maçon professionnel.
La SPAL n’a pas souhaité commenter ce démantèlement. Cependant, un policier a mentionné 24 heures qu’il n’avait « jamais vu autant de campements de sans-abri » sur la Rive-Sud en 20 ans de carrière.
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