Les États-Unis envisagent-ils d’émettre des bons du Trésor adossés à l’or ?

Quelques coïncidences intéressantes…

« Nous allons devoir procéder à une sorte de grand bouleversement économique mondial. »

Scott Bessent, le nouveau secrétaire au Trésor, se retrouve en première ligne pour gérer la tâche monumentale de la vente des milliards dollars d’obligations du gouvernement américain.

Le Japon est aux prises avec une crise monétaire dramatique, qui a incité le gouvernement à intervenir à plusieurs reprises pour soutenir et stabiliser le yen.

Ces dernières années, le Japon a dépensé plus de 100 milliards de dollars pour soutenir sa monnaie, un chiffre stupéfiant.

La Chine a activement réduit son exposition à la dette américaine alors qu’elle s’efforce de dédollariser, de protéger son économie d’éventuelles sanctions, d’internationaliser sa monnaie et de faire face à l’escalade des tensions autour de Taiwan.

Quel rapport me direz-vous ?

Le futur secrétaire au Trésor s’est déclaré favorable à l’émission d’obligations à très long terme par les États-Unis, une idée déjà envisagée sous l’administration Trump par Steven Mnuchin.

Cependant, une proposition intéressante est actuellement débattue publiquement par Judy Shelton, ancienne conseillère économique du président américain.

En effet, il préconise la création d’un instrument du Trésor permettant la convertibilité du dollar en or à l’échéance :

Judy Shelton a récemment partagé un tweet concernant l’émission d’un bon du Trésor à 50 ans, convertible en or, qui pourrait être introduite par Donald Trump le 4 juillet 2026 :

Cela attirerait sans aucun doute l’attention du monde entier.

Scott Bessent, passionné d’histoire économique, comprend certainement le rôle essentiel de l’or dans le système monétaire international.

Cette proposition intervient à un moment où les banques centrales diversifient de plus en plus leurs stratégies et se tournent vers des actifs tangibles comme l’or.

Au cours des trois derniers mois, la demande mondiale d’or a atteint un niveau record de 1 313 tonnes au troisième trimestre, en hausse de 5 % par rapport à l’année précédente :

Les BRICS semblent avoir adopté l’or comme pierre angulaire de leur stratégie financière, faisant des Émirats arabes unis une véritable plaque tournante de l’or en Asie au sein du nouveau corridor économique du bloc.

Les Émirats arabes unis se positionnent désormais comme le deuxième centre mondial de commerce de l’or, devant Londres et juste derrière la Suisse.

L’Occident doit agir sans délai pour restaurer l’intégrité monétaire, et l’or physique, reconnu comme une réserve de valeur sûre et éprouvée, pourrait jouer un rôle central dans cet effort.

Le - presse.