Au cours de la dernière semaine de novembre 2024, plusieurs produits miniers exportés par la République Démocratique du Congo (RDC) ont vu leurs prix chuter sur les marchés internationaux.
Parmi ceux-ci, l’or a enregistré une baisse notable de 2,72%, s’échangeant à 83,78 dollars le gramme, contre 86,12 dollars la semaine précédente.
Cette information a été confirmée par le prix du marché du ministère du Commerce extérieur.
Cette tendance à la baisse touche également d’autres métaux précieux comme le zinc, l’étain, le cuivre et l’argent. Durant la même période, ils ont tous enregistré des baisses respectives de 0,64%, 7,01%, 2,85% et 1,98%.
En revanche, deux autres produits minéraux, le cobalt et le tantale, ont affiché des hausses marginales. Le cobalt se négocie à 24 049 $ et le tantale à 226,80 $, avec des hausses respectives de 0,05 % et 0,35 %.
Les fluctuations des prix des matières premières sont souvent influencées par la dynamique de l’offre et de la demande sur les marchés mondiaux. Cette situation a un impact direct sur l’économie congolaise qui est fortement dépendante de l’exportation de ces ressources naturelles.
La récente baisse des prix de l’or et d’autres minéraux suscite des inquiétudes parmi les acteurs du secteur minier congolais.
Les producteurs locaux s’inquiètent de la rentabilité de leurs entreprises face à ces changements.
Par ailleurs, il est important de noter que plus de 80% de l’or extrait en RDC est vendu à un prix inférieur à celui du marché international. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les mineurs artisanaux qui peinent à obtenir un juste prix pour leur travail.
Les experts réclament une plus grande transparence dans les transactions minières afin que la RDC puisse exploiter pleinement ses ressources en or. Une réglementation stricte pourrait contribuer à réduire les écarts de prix observés entre les différents opérateurs du marché.
Le gouvernement congolais est également encouragé à mettre en place des mesures pour protéger les producteurs locaux et garantir qu’ils bénéficient équitablement des ressources naturelles du pays.
Mitterrand MASAMUNA
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