L’armée israélienne a annoncé avoir lancé lundi 2 décembre au soir des frappes sur le sud du Liban, en réponse aux tirs de mortier du Hezbollah sur une position israélienne proche de la frontière libanaise plus tôt dans la journée.
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L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué que les frappes visaient « cibles terroristes ».
| Photo prise le 20 novembre 2024 montrant la fumée provoquée par les frappes aériennes israéliennes à Khiam, au Liban. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon la chaîne de télévision israélienne Channel 12, les frappes ont touché la ville de Nabatiyeh, au sud du Liban. Des photos circulant sur les réseaux sociaux montraient un important panache de fumée s’élevant au-dessus des bâtiments de la zone ciblée.
Le Hezbollah a revendiqué lundi 2 décembre une attaque au mortier contre des positions militaires israéliennes à Ruwaisat al-Alam, dans les collines de Kfarchouba, au sud du Liban. Le groupe armé libanais a décrit l’attaque comme une mesure de représailles contre « violations israéliennes répétées » de l’accord de cessez-le-feu qui a débuté la semaine dernière.
Lundi également, la Croix-Rouge libanaise et des sources officielles ont rapporté que quatre personnes avaient été tuées et trois autres blessées dans des attaques israéliennes contre la municipalité de Talloussah, la ville de Marjeyoun et le village d’Aainata, au sud du Liban. .
Des drones israéliens ont également survolé à basse altitude Beyrouth, la capitale du Liban, a rapporté sur place un correspondant de Xinhua.
Un cessez-le-feu négocié par les États-Unis et la France est entré en vigueur le 27 novembre, mettant fin à près de 14 mois de combats entre Israël et le Hezbollah. Aux termes de l’accord, les deux parties ont convenu d’une cessation des hostilités pendant 60 jours, Israël retirant progressivement ses forces du sud du Liban et le Hezbollah se retirant au nord du fleuve Litani.
Xinhua/VNA/CVN
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