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Le Hezbollah tire 2 roquettes sur le nord d’Israël accusé de violation du cessez-le-feu au Liban par les USA et la

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Le Hezbollah a publié lundi soir un communiqué confirmant qu’il avait mené une « première réponse défensive » contre le site militaire israélien de Ruwaysat al-Alamsitué dans les collines animées de Kafr Chouba. Cette action intervient après une série de violations répétées par Israël des termes du cessez-le-feu annoncé à l’aube du 27 novembre 2024.

Une réponse à de multiples violations

Dans sa déclaration, le Hezbollah accuse Israël d’avoir mené frappes aériennes, tirs sur des civils et incursions aériennes sur plusieurs régions du Liban, dont la capitale, Beyrouth. Ces actions ont entraîné des pertes humaines, avec plusieurs morts et blessés parmi les civils libanais.

Malgré le dépôt de plaintes auprès des autorités compétentes pour mettre fin à ces violations, le Hezbollah affirme que ses efforts diplomatiques sont restés infructueux, ce qui a motivé cette réponse.

Le groupe précise que cette attaque constitue une « avertissement défensif » et souligne que la responsabilité de l’escalade incombe à Israël, en raison de ses actions agressives en violation des accords de cessation des hostilités.

Le site Ruwaysat al-Alam : une position stratégique

Le site ciblé, Ruwaysat al-Alam, est situé dans les collines de Kafr Choubaune zone occupée par Israël au sud du Liban. Ce secteur, jugé stratégique, est fréquemment évoqué dans les tensions entre Israël et le Hezbollah

Depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 26 novembre, les violations de l’accord se sont multipliées, suscitant des critiques de la part des autorités libanaises, du Hezbollah et de certains acteurs internationaux. Alors qu’Israël rejette les accusations des États-Unis et de la , affirmant appliquer les termes de l’accord, les tensions sur le terrain continuent de s’aggraver, le Hezbollah a tiré 2 roquettes sur des zones inhabitées du nord d’Israël en signe d’avertissement.

Israël nie les accusations et justifie ses actions

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rejeté lundi les critiques des États-Unis et de la France selon lesquelles Israël violait les termes de la trêve. Sa’ar a dit.

Saar a souligné qu’Israël ne tolérerait pas un retour à la situation avant le 6 octobre 2023, date marquant une escalade majeure du conflit. Israël affirme que ses frappes et incursions visent à empêcher le transfert d’armes du Hezbollah depuis la Syrie et à neutraliser les menaces potentielles.

Réactions libanaises : Mikati, Berri et le Hezbollah dénoncent les violations

Le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati a rencontré lundi le coprésident du comité de surveillance du cessez-le-feu, le général Jasper Jeffers. Mikati a souligné la nécessité de prévenir les violations et a appelé au retrait des troupes israéliennes des territoires libanais qu’elles occupent encore.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a accusé Israël d’avoir commis plus de 54 infractions en moins d’une semaine, avec des frappes aériennes, des bombardements et des incursions dans les villages frontaliers. Berri, qui a joué un rôle clé dans la médiation du cessez-le-feu, a déclaré que « les actions agressives des forces d’occupation israéliennes représentent une violation flagrante des termes de l’accord ».

Le Hezbollah, affaibli mais toujours opérationnel après la mort de son chef Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne, a qualifié ces violations de « avertissement clair ». L’organisation chiite a jusqu’à présent évité toute réponse militaire, même si elle reste en alerte face aux provocations israéliennes.

Violations sur le terrain : frappes israéliennes, restrictions et avancées

Depuis le début du cessez-le-feu, plusieurs incidents ont été signalés, notamment des frappes aériennes israéliennes sur des zones civiles et des mouvements de troupes dans le sud du Liban. Parmi les incidents majeurs :

  • Un soldat libanais blessé au Hermel par une frappe de drone israélien.
  • Un agent de la sécurité de l’État tué à Marjaayoun lors d’une frappe de drone.
  • Bombardements sur Khiam et d’autres villages frontaliers, où les résidents déplacés ne peuvent toujours pas rentrer.
  • Restrictions de voyage imposées par Israëlavec un couvre-feu de 17h à 7h au sud de Litani.

Israël a également avancé dans des zones où ses troupes n’étaient pas présentes avant le cessez-le-feu, notamment à Markaba, Khiam et Maroun al-Ras, détruisant les infrastructures locales, ce qui a intensifié les critiques libanaises.

Le comité de surveillance : un rôle crucial mais contesté

Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu est présidé par les États-Unis, avec la participation de la France, de la FINUL, du Liban et d’Israël. Le général de division Jasper Jeffers et l’envoyé américain Amos Hochstein, qui a joué un rôle clé dans la médiation de la trêve, dirigent temporairement ce comité.

Cependant, Nabih Berri a exprimé des doutes quant à l’efficacité du comité dans la lutte contre les violations israéliennes. « Quelle est la position du comité sur ces violations persistantes ? », a-t-il demandé, tout en appelant à une intervention immédiate pour garantir le respect des termes de la trêve.

Réactions internationales : appels au respect mutuel

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a exhorté Israël et le Hezbollah à respecter les termes du cessez-le-feu, lors d’un entretien téléphonique avec Gideon Saar. Les États-Unis ont également exprimé leur mécontentement face aux vols de drones israéliens au-dessus de Beyrouth et aux frappes aériennes dans le sud du Liban.

Un diplomate britannique a déclaré à Al-Jadeed que Londres intensifiait ses contacts avec les États-Unis, la France et les parties libanaises pour assurer la mise en œuvre de l’accord. Le Royaume-Uni a également souligné son engagement à soutenir logistiquement l’armée libanaise dans le sud, où les forces libanaises doivent se déployer conformément aux termes de la trêve.

Une trêve fragile et des perspectives incertaines

Malgré les critiques croissantes, Israël insiste sur le fait que ses actions sont nécessaires pour maintenir la sécurité et empêcher le Hezbollah de se réarmer. Toutefois, les violations répétées de la trêve risquent d’affaiblir encore davantage la situation, alors que le Hezbollah reste sous pression pour réagir.

La première phase de la trêve prévoit une cessation des hostilités pendant 60 jours, avec un retrait des combattants du Hezbollah au nord du Litani et un retrait des troupes israéliennes au nord de leur frontière. La mise en œuvre de ces engagements sera décisive pour éviter une reprise des hostilités.

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