Comment nier le réchauffement climatique ?

Genève, le 29 novembre

La fréquence et l’ampleur croissantes des événements extrêmes liés au réchauffement climatique, comme ceux qui viennent d’être observés dans la province de Valence en Espagne, contribueront à creuser les inégalités et à réduire les progrès réalisés au cours des dernières décennies dans la lutte contre la pauvreté.

Les populations les plus vulnérables seront déplacées de leurs zones de vie vers d’autres lieux, pour assurer leur santé et leur survie.

Il n’est plus possible de nier le changement climatique. Ce sont les politiques libérales, axées sur la consommation et le profit, qui nous conduisent à de tels ravages et à de tels désastres, car le changement climatique est principalement dû à l’activité humaine.

Ce bouleversement génère déjà de multiples bouleversements dont les impacts sont dévastateurs, notamment pour les populations qui y vivent, avec une aggravation de la faim, de la pauvreté et des inégalités.

L’augmentation de la température de la mer Méditerranée et l’urbanisation des zones inondables de la région de Valencia expliquent l’ampleur de la catastrophe qui a fait 222 morts et de nombreux disparus. Je suis bouleversé par l’ampleur du désastre et le courage de toute la population qui doit prendre la place des pouvoirs politiques qui les ont mis dans cette situation. Honte à ceux qui continuent de nier le réchauffement climatique, même face à ce désastre écologique.

La mobilisation citoyenne reste le meilleur moyen de convaincre les pouvoirs publics d’arrêter l’utilisation des énergies fossiles comme le charbon, le pétrole, le gaz, la foresterie ou encore l’élevage intensif, qui entraînent une augmentation des gaz accumulés dans l’atmosphère, provoquant le réchauffement climatique.

Ana Barciela Villar, conseillère communale Les Verts Ville de Genève

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