“C’était un bus venant d’Andorre sur la RN320, venant du Col de Puymorens, le bus a violemment percuté le côté gauche de la route et s’est arrêté, le choc a été très violent”, a ajouté Carponcin.
Les passagers mécontents d’un bateau de croisière de luxe entament une grève de la faim (PHOTO + VIDEO)
Passagers colombiens
Les passagers du bus sont principalement des ressortissants espagnols et colombiens, selon les autorités, et parmi les blessés dans l’urgence, il y a également un enfant de quatre ans.
Près de 200 pompiers ont été mobilisés sur place, venus des Pyrénées Orientales et des départements voisins de l’Ariège et de l’Aude. Ils ont également reçu des renforts des pompiers catalans et andorrans, venus porter secours dans cette zone frontalière.
Les blessés ont été évacués vers les centres hospitaliers de Toulouse, Perpignan, Foix et Puigcerda, à une vingtaine de kilomètres du lieu de l’accident, du côté espagnol de la frontière.
Dix d’entre eux se trouvent en situation d’urgence absolue, selon un bilan évolutif présenté par la préfecture dans un communiqué diffusé dimanche soir à 23h30, poussant le représentant de l’Etat à insister sur le côté “provisoire” du bilan.
L’accident s’est produit sur la RN 320, une route de montagne entre les Pyrénées Orientales, l’Ariège, Andorre et l’Espagne, là où le bus a quitté sa voie.
Sur les images envoyées par les autorités, il semble qu’il a traversé la route et s’est écrasé contre la falaise du côté du conducteur. Un côté entier du véhicule a été arraché par frottement avec la paroi rocheuse.
S’adressant à BFM TV, le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a précisé que les passagers du bus étaient partis dimanche matin de Barcelone,pour une excursion au Pas de la Casa, une ville d’Andorre réputée pour son boutiques hors taxes. L’incident s’est produit alors que l’entraîneur rentrait à Barcelone, a-t-il précisé.
Pour apporter les premiers secours dans cette zone rendue difficile par les routes sinueuses, cinq hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie ont été mobilisés, a souligné la préfecture.
Cellule psychologique
Le procureur de Perpinan, Jean-David Cavaillé, a indiqué à l’AFP qu’une enquête avait été ouverte pour déterminer les causes de l’accident.
Les “témoignages” font état des “zigzags” que faisait le bus avant de subir des dégâts, a décrit le sous-préfet.
La préfecture a également annoncé qu’« une cellule psychologique a été activée pour accompagner les victimes et leurs familles ».
Les conditions météorologiques n’étaient pas défavorables au moment de l’accident, “il n’y avait ni neige ni glace”, a assuré à l’AFP Jeanine Ribo, adjointe au maire de la commune voisine de Porta.
« C’est un endroit très étroit, où la falaise s’avance sur la route », ajoute-t-il.
Dans cette commune, à deux heures de route de Toulouse et de Perpignan, un centre de vacances a été ouvert dimanche soir pour accueillir les 12 occupants de l’autocar, qui n’ont pas été blessés.
L’accident s’est produit dans ce petit village qui héberge une station de ski. Il n’a pas encore ouvert ses portes faute de neige.
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