jury, prix, partenariat international… ce qui change cette année

Le moment est venu pour le festival des Rencontres du film d’art de prendre un nouvel élan. En 11 éditions, la manifestation saint-Gaudinoise a progressivement gagné en popularité et en légitimité. Cette année marque un tournant dans l’histoire du festival : en mars, l’équipe des Rencontres a été invitée au Festival international du film sur l’art de Montréal (FIFA). « Le plus important dans ce domaine en termes de rayonnement international et de reconnaissance professionnelle », selon l’équipe des Rencontres.

Le Louvre à Saint-Gaudens

Lors de ce séjour, les Saint-Gaudinois ont été invités à participer aux échanges autour de la diffusion des Films d’art, aux côtés de programmateurs du monde entier. A cette occasion, les Rencontres du Film d’Art de Saint-Gaudens ont rejoint le « Réseau Films sur l’art », qui favorise les liens entre les différents acteurs du domaine au niveau international. Le festival profite de cette étape pour proposer un nouvel événement au sein de la 12ème édition : une soirée « En écho » qui donne carte blanche à une autre structure de ce réseau international. “On était arrivé au bout de quelque chose, il fallait franchir une nouvelle étape”, a déclaré Thomas Miquel, directeur du cinéma Le Régent et du festival.

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Pour la première édition avec cette formule, un festival français est invité : les Journées Internationales du Film d’Art (JIFA) au Louvre. Pascale Raynaud, la directrice de ce festival, sera présente avec François Catonné, le réalisateur qu’elle a choisi de mettre en lumière. « Avec ce format, nous voulons jouer sur la réciprocité pour être à notre tour invités dans des festivals internationaux, exporter le Comminges et emmener sur la route les Rencontres du cinéma d’art de Saint-Gaudens », explique le réalisateur.

Un jury et des prix

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, cette nouveauté s’accompagne de la mise en place d’une cérémonie de remise de prix. Jusqu’à présent, les Rencontres se déroulaient sans concours ni prix – hormis le traditionnel « bruit de couloir ». « L’absence de jury et de prix a soulevé beaucoup de questions lors des discussions à Montréal. C’est comme si nous avions une reconnaissance mais nous n’en assumions pas la responsabilité », reconnaît Thomas Miquel, pour qui il était important de trouver une formule fidèle à la philosophie et à l’esprit initial du festival, à savoir la rencontre.

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Sur les 29 films au programme, 10 seront en compétition. La structure invitée se chargera de leur remettre prix et récompenses. «Nous les invitons à jeter un œil à notre programmation», explique Michel Tonelli, le président du festival. “Pour les films, c’est une reconnaissance et des opportunités de distribution.” La remise des prix « pas comme les autres » se déroulera également de manière originale, au Bistrot du cinéma le dimanche matin autour d’un verre.