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“Je n’ai aucun doute sur les intentions belliqueuses” de Justice pour les Ours qui appelle à manifester à Romans-sur-Isère, affirme l’avocat d’un des prévenus

“Dans ce tract, un hommage est rendu à toutes les victimes du chaos migratoire qu’est devenue la ”, dénonce l’avocat qui dit avoir dû faire face à “une véritable vague de haine” depuis qu’il porte plainte contre le collectif d’extrême droite. .

Publié le 30/11/2024 09:53

Temps de lecture : 2 minutes

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Le collectif d’extrême droite Justice pour la nôtre a distribué des tracts appelant à manifester le 30 novembre à Romans-sur-Isère. (LISA GUINIC/RADIO FRANCE)

“Je n’ai absolument aucun doute sur les intentions guerrières” du collectif d’extrême droite qui se réunit samedi 30 novembre après-midi à Romans-sur-Isère (Drôme), Élise Rey-Jacquot, l’avocate de l’un des hommes mis en examen dans l’affaire de la mort de Thomas, tué il y a un an, » a déclaré sur Franceinfo à Crépol.

Selon elle, le tract distribué aux habitants de Romans-sur-Isère par le collectif Justice pour les nous est « la démonstration parfaite ». “Avec ce tract, c’est un hommage à toutes les victimes du chaos migratoire dans lequel est plongée la France”, rapporte l’avocat. « Nous avons une confusion qui colle parfaitement avec le drame de Crépol, dont je rappelle qu’aucun des prévenus n’est ressortissant étranger ou soumis à l’OQTF. [obligation de quitter le territoire français]“, ricorda Élise Rey-Jacquot.

Plusieurs rencontres sont prévues samedi à Romans-sur-Isère en mémoire du jeune Thomas. Des rassemblements d’abord interdits par la préfecture de la Drôme, puis autorisés par le tribunal administratif de Grenoble. Lundi, la préfecture de la Drôme a justifié l’interdiction des rassemblements par la peur « de graves troubles et affrontements idéologiques à Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Crépol et Valence ».

Élise Rey-Jacquot et son collègue Me Bilel Hakkar ont porté plainte mercredi contre le collectif d’extrême droite Justice pour la nôtre, qui organise l’une des manifestations à Romans-sur-Isère. Depuis, assure l’avocat, “avec ma compagne nous avons eu un véritable déchaînement de haine, des menaces de mort, des insultes racistes envers ma compagne et des insultes misogynes à mon égard”.

Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer la lenteur des investigations menées depuis un an, l’avocat précise ce point. « L’enquête est loin d’être terminée, 14 personnes ont été traduites en justice et l’objectif de l’enquête est de déterminer les responsabilités de chacun. De nombreuses actions d’investigation ont été menées mais il reste encore beaucoup à faire. »il en a besoin.

 
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