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un suspect confus grâce à l’ADN 30 ans après les meurtres de Nathalie Boyer et Laïla Afif

Le 3 août 1988, alors qu’elle était en vacances avec sa mère,
Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans, disparaît. Son corps sans vie a été retrouvé quelques heures après sa disparition, à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère. La jeune femme a eu la gorge tranchée, se souvient Paris
Correspondre
. Lors de l’enquête, l’enquête est au point mort. Et malgré plusieurs mois d’enquête, aucune piste sérieuse n’a été découverte. Après trois ans d’enquêtes, la justice a classé l’affaire avec un non-lieulaissant la famille sans réponses.

En mai 2000, l’Isère est à nouveau au centre deune nouvelle disparition, celle de Laïla Afifune quarantaine d’années, mère de cinq enfants. Le jour de sa disparition, la quadragénaire s’est rendue à Saint-Quentin-Fallavier pour inscrire sa fille aînée au BEP. Son corps sera retrouvé dans un canal. Mais contrairement à l’adolescent tué à la fin des années 80, la mère a été tuée d’une balle dans le cou. Là encore, les enquêteurs ne parviennent pas à trouver une piste solide.

Disparus de l’Isère : un nouveau centre d’aide aux enquêtes

Pendant de nombreuses années, les deux cas semblaient tombés dans l’oubli. Mais en 2022, un centre spécial ouvrira à Nanterre. Son rôle : rouvrir et enquêter sur des dossiers longtemps abandonnés. Parmi ces dossiers se trouve justement celui de Disparu de l’Isèrequi regroupe neuf cas d’enfants disparus, assassinés ou agressés en Isère. C’est ce centre qui va relancer l’enquête sur les meurtres de Nathalie Boyer et Laïla Afif.

En 2022, Dounia, la fille de Laïla Afif, s’est confiée au Dauphiné Libéré. “Une de mes sœurs, un de mes frères a quitté cette terre sans le savoir.
Je ne peux pas imaginer mourir sans savoir
», a-t-elle expliqué.

Quand l’ADN parle enfin

C’est grâce à un indice inattendu que l’enquête prend une tournure décisive. L’ADN d’un homme, aujourd’hui âgé d’une soixantaine d’années, a été retrouvépermettant ainsi aux enquêteurs de relier l’homme au meurtre de Laïla Afif. D’après ce que nous savons, de l’ADN a été trouvé sur l’arme du crime cachée sous un pot de fleurs chez un parent. Les enquêteurs disposent également de plusieurs éléments de preuve concernant l’implication de cet homme dans le meurtre de Nathalie Boyer.

L’homme, placé en garde à vue le 25 novembre,
n’était évidemment pas inconnu de la justice. C’est probablement son casier judiciaire qui a attiré l’attention de la police. Interrogé, Jacques Dallest, ancien procureur général de Grenoble, a évoqué la possibilité que la police soit sur la piste d’un tueur en série.

 
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