Dans le secteur des industries de l’électricité et du gaz, les augmentations générales sont décidées au niveau des branches et s’appliquent à toutes les entreprises, qui négocient ensuite une série d’augmentations individuelles, l’addition des deux donnant l’augmentation globale. employés.
Des négociations peu concluantes
“En hausse générale, nous sommes à +0,8% […]. Dans les entreprises, l’ensemble des quatre organisations syndicales représentatives du secteur ont demandé 2,3% de mesures individuelles, a déclaré Laurent Koessler, responsable du dialogue social à CFE-Energies, la deuxième organisation du secteur, qui compte un peu moins de 140 000 salariés. . Toutefois, “les négociations commerciales ont commencé et nous n’en sommes pas à ce niveau”, a-t-il ajouté.
« Suite à la séance d’ouverture des négociations sur les mesures salariales 2025, la première proposition de la direction d’EDF est un taux bas de 1,5% », a indiqué l’intersyndicale dans un tract. Elle demande à la direction de “reprendre les négociations en proposant beaucoup plus pour atteindre les 2,3% réclamés pour les mesures individuelles”.
Pour les mêmes raisons, l’intersyndicale appelle à la grève “chez EDF, chez Enedis et dans toutes les entreprises du secteur de l’électricité et du gaz, pour qu’il n’y ait pas une seule entreprise qui échappe au préavis de grève”, a ajouté M. Koessler. , information confirmée par la CGT d’EDF et la CGT de GRDF.
Une grève de la fonction publique le même jour
La date du 5 décembre correspond à une réunion prévue de l’instance du secteur de l’énergie pour négocier d’autres sujets, a indiqué M. Koessler. Ce jour se trouve être « le même jour » que le jour de grève dans la fonction publique, a-t-il souligné, avec des revendications sur le pouvoir d’achat « quasiment identiques ».
L’appel à la grève débute officiellement la veille à 21 heures, pour les équipes de nuit, comme traditionnellement dans le secteur de l’énergie. Cette journée de grève ne devrait pas avoir de conséquences trop visibles pour l’opinion publique, a prédit M. Koessler, et devrait surtout se traduire par un manque à gagner pour les entreprises.
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