Une exposition pas comme les autres sur la mer prend place au MOBE à Orléans

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Une plongée profonde dans l’Atlantique Nord. C’est ce que propose le MOBE d’Orléans (Loiret) depuis Vendredi 6 décembre 2024 au 5 octobre 2025. « Odyssée, des récifs aux abysses », une exposition unique et interactive qui proposera aux visiteurs de découvrir la mer bien au-dessous de la surface.

Pour vous faire découvrir les mystères du bleu profond, le musée vous invite à suivre trois personnages: Alizée, 15 ans, sa grand-mère, et leur tortue luth.

Au programme de leur voyage : récifs coralliens, gouffres avec une section sur les enjeux environnementaux qui en découlent .

Une exposition adaptée à tous

Afin que cette exposition parle à tous, le MOBE a choisi de faire appel à illustrateurs et graphistespour raconter l’histoire d’Alizée, partie en voyage avec sa grand-mère et sa tortue luth.

Nous avons choisi des illustrateurs au style graphique proche de celui des jeux vidéo ou des films d’animation pour casser les codes des expositions muséales et s’adresser à un public plus large.

Mais pour découvrir l’océan, encore faut-il s’équiper. C’est donc un voyage sous-marin que vous pourrez suivre dix grands points .

Un scénario étape par étape

• La plage des Caraïbes et la découverte des oiseaux : avec les écosystèmes côtiers tropicaux au centre de cette section. Entre découverte des mangroves, des herbiers sous-marins et des récifs coralliens, une première plongée exotique.
• Le grand départ du sous-marin : Alizée et sa grand-mère se dirigent vers la barrière de corail qui abrite 25% de la biodiversité marine. Au sein du récif, de nombreux rôles écologiques se répartissent : ceux qui brisent, ceux qui consolident le récif, ceux qui filtrent ou régulent les populations envahissantes.
• La mer des Sargasses : La mer des Sargasses est située dans le Gyre de l’Atlantique Nord, une zone où les courants circulaires piègent les algues, les sargasses, mais aussi les plastiques.
• Comprendre la migration des tortues : la tortue que nous suivons est née sur les côtes de Guyane. Globalement, cette population migre vers le nord, vers une zone de rencontre des eaux froides et chaudes, en l’occurrence les eaux froides du Labrador et les eaux chaudes du Gulf Stream. Les zones sont réputées pour leur richesse en méduses, mais aussi en zooplancton et en calamars.

La vie dans les profondeurs

• Le large du Greenland : après avoir parcouru les écosystèmes tropicaux, le voyage propose une escale en milieu polaire. La vie y est très présente bien que plus discrète. Les conditions sont extrêmes : froid, ensoleillement et rayons UV importants, obscurité une partie de l’année, pénurie de nourriture, vents glacials et violents… Pourtant la vie est bien présente.
• La vie dans l’abîme : la vie devient plus rare. La lumière pénètre de moins en moins, jusqu’à l’obscurité totale. Dans ces conditions, les organismes vivants ont subi de profondes modifications au cours de l’évolution. Certains peuvent produire et diffuser de la lumière, c’est la bioluminescence.
• Plaques tectoniques sous la mer : ils bougent et peuvent s’écarter, se chevaucher, entrer en collision ou glisser les uns par rapport aux autres. Il s’agit de la tectonique des plaques (anciennement « dérive des continents »). Une crête est une chaîne de montagnes sous-marine qui se forme dans une zone de séparation des plaques tectoniques.

Retour à la surface pour nos trois personnages

• Retour à la surface : le long des côtes, les vents soufflent parallèlement aux terres. Cela génère des courants océaniques qui font remonter des profondeurs des eaux froides et riches en nutriments. Les nutriments atteignent la surface et permettent le développement du phytoplancton.
• L’épisode de l’ouragan : Un ouragan ou un cyclone fait référence à une zone atmosphérique où l’air tourne autour d’une zone de dépression. Cette dépression donne souvent lieu à des nuages ​​et à des précipitations. Le changement climatique entraîne une augmentation de la violence des ouragans.
• Île de la Tortue :les tortues luth reviennent pondre sur leur plage de naissance, après un très long voyage. Bien que des pontes aient été observées, aucun accouplement n’a encore été observé. Une tortue luth peut pondre plus de 1 000 œufs en 1 an, en plusieurs couvées. De nombreuses menaces liées aux activités humaines pèsent sur la tortue luth, dans ses différents stades de développement.

█Pratique : Odyssée, des récifs aux abîmes
Musée de la Biodiversité et de l’Environnement d’Orléans
Du vendredi 6 décembre 2024 au 5 octobre 2025
Gratuit
Reservations on the Orléans Métropole website

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