A A 29 ans, Baptiste Belleret a déjà beaucoup d’expérience dans le rugby : des bons moments, des périodes mouvementées et des galères, des compteurs souvent remis à zéro… Ce ne sont donc pas les cinq défaites en huit matches (contre 2 l’an dernier à la même époque). ) ce qui l’inquiétait. « Au classement, nous sommes 10èmes sur 12, mais nous ne sommes qu’à trois points du top 6, objectif de fin de saison d’accéder aux phases finales. Nous sommes dans le jeu ! »
Sans être adepte de la méthode Coué, le demi de mêlée ou l’ouvreur Peyrehoradais ne voit aucune raison de douter : « Le moral du groupe n’est pas du tout endommagé. On n’a jamais de mauvais matches, mais on est mal payé… Contre Nafarroa (défaite 19-9) ou Saint-Médard (défaite 23-11) il y a deux semaines, le point de bonus défensif n’aurait pas été une hérésie. » Cette sérénité, Baptiste la doit sans doute à son expérience, qui n’est pas toujours simple. Les débuts sont idéaux, avec une école de rugby dès l’âge de 5 ans à Dax, poussée par une famille de passionnés, dans laquelle on retrouve notamment son parrain Thierry Hermerel, médecin de l’équipe de France sous l’ère Bernard Laporte.
Les croisés à Anglet
Après ses jeunes années à Dax, le choix des études sportives au lycée le pousse à jouer sur la Côte Basque, d’abord à Biarritz (jusqu’aux Espoirs) puis à Anglet, qui joue ensuite dans l’ancienne formule Fédérale 1 (à l’époque, la National n’existait pas). Parallèlement, après son Master en communication marketing, il rejoint le Biarritz Olympique en tant que salarié. Affecté aux équipes de jeunes (promotion du rugby, formation, recrutement), il complète ensuite son diplôme d’entraîneur.
Baptiste Belleret a déjà beaucoup d’expérience, dans un climat pas toujours apaisé – notamment lors de la présidence de Jean-Baptiste Aldigé à Biarritz. Surtout, à son arrivée à Anglet, il y a eu une grave blessure au genou – les « croisés » – deux années de suite. « Sur le plan humain, je me sentais bien à Anglet. Mais le long temps d’arrêt m’a quand même poussé à chercher un nouveau défi. Peyrehorade s’est vite imposée, mes racines ne sont pas loin (Rivière, dans le Grand Dax). Des amis biarrots y ont joué, mais c’est surtout Sébastien Cergnul, alors entraîneur et que je connaissais bien, qui m’a fait franchir le pas. »
Plutôt 9 ou 10 ?
Demi de mêlée ou demi volant ? ” Les deux ! Quand j’ai commencé, je jouais en 9, puis un entraîneur de Dax (Philippe « Titou » Prosper) m’a proposé, pour mieux comprendre le rôle du 9, de jouer des matchs en 10. Ça s’est bien passé et j’ai joué un peu plus en 10 ( à Crabos et Espoirs à Biarritz), mais sans abandonner le 9. A Peyrehorade, les deux Sébastien (Cergnul hier, Jaca aujourd’hui) m’ont proposé de continuer dans cette voie. J’aime ça, il faut dire que les deux postes ont des similitudes, il faut organiser et guider le jeu de l’équipe. Il faut être réactif ! »
Cette adaptabilité peut être utile pour le match de ce dimanche (15h15) à Joseph-Dabadie. Mais pas seulement. « Floirac est fort, comme c’est souvent le cas des équipes girondines. Il faut être capable de les contenir en conquête et en défense, puis de faire circuler le ballon », conclut Baptiste Belleret. Les Verts savent au moins ce qu’ils ont à faire…
Peyrehorade (10th/18 pts) – Floirac (8th/19 pts)
Lieu Peyrehorade (stade Joseph-Dabadie). Horaire Ce dimanche à 15h15 Arbitre M. Groizeleau.
PEYREHORADE Le groupe possible Lebonnec, Ortolan, M. Jolliberry, Lagraula, Castagnet, Douet Duvigneau, Grugier, Saint-Cristau, Dubois, Sallaberry, Tollis, Jardel, Belleret, Belgat, Barbe, Lahillade, Pinaquy, Ladevie, Doussy, Lamaison, Badiolle, Discazeaux.
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