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Yannick Alléno s’exprime après le verdict concernant le conducteur qui a tué son fils

Antoine Alléno, fils du célèbre chef Yannick Alléno, est décédé le 8 mai 2022, violemment percuté par une voiture alors qu’il se trouvait sur son scooter. Au volant du véhicule volé se trouvait un homme connu des services de police, ivre et sous l’emprise de drogues… Antoine Alléno est décédé sur le coup et son père tente depuis d’aider les familles des victimes qui ont vécu des drames similaires à celui qu’il a traversé via l’association qu’il a fondée en hommage à son fils. “Nous ne sommes pas préparés à ce genre de choses, je ne le souhaite à personne. C’est un flot de démarches administratives très pénibles. Aller à la morgue voir son enfant, préparer les funérailles, recevoir du monde… Tout s’écroule. il expliquait en avril dernier sur Europe 1 dans Culture médiatique.

Yannick Alléno sort du silence

Jeudi 28 novembre, le verdict du conducteur jugé pour homicide aggravé au tribunal correctionnel de Paris a été rendu. L’automobiliste a été condamné à sept ans de prison et le président du tribunal a souligné « des comportements à risque multipliés de manière imprudente » du conducteur de la voiture pour justifier l’ampleur de cette pénalité. Face à cette annonce, Yannick Alléno est sorti du silence sur son compte Instagram. En légende d’une photo où on peut le voir en cuisine, il a écrit : « Même les soirs où on a envie de crier, le spectacle doit continuer pour lui ! Pour tout le monde ! Ceux qui restent« .

La meilleure amie d’Antoine Alléno confie son chagrin

Dans une story Instagram, le chef a partagé la très émouvante publication, en anglais, d’une ancienne collègue de son fils. En effet, une certaine Anisa Usmanova qui travaille au Pavyllon de Yannick Alléno a écrit sous plusieurs photos et vidéos où on peut la voir en cuisine avec Antoine : Je cherche toujours les mots justes depuis le 31 octobre, jour du procès. Et encore aujourd’hui, après que le juge a annoncé le verdict… Je ne les retrouve pas. Je suis en colère. Et je ne veux pas l’être. Je veux arrêter cette sensation de brûlure dans ma poitrine, mais c’est tellement injuste. Je ne suis pas avocat, je ne suis pas juge, je ne connais pas les lois aussi bien qu’eux, mais je suis blessé.

« Nous avons perdu Antoine. Un être humain innocent a été tué. Nous avons vécu un cauchemar. C’est toujours là, 2 ans et demi après, ça fait toujours mal. Je fais tout le temps des cauchemars la nuit. 7 ans. 7 ans pour avoir volé la voiture avec violence et sans permis de conduire, ivre, pour avoir failli blesser plusieurs personnes en chemin, avoir roulé jusqu’à 120km/h… et tué Antoine qui a failli me tuer (honnêtement,. je ne comprends pas comment je survécu) Et puis… en essayant de fuir la scène du crime à deux reprises. Je ne suis pas avocat, mais je suis un humain qui a perdu son meilleur ami. a écrit la jeune femme endeuillée.

Puis pour conclure : « Je pense que le système judiciaire peut faire un bien meilleur travail que de laisser ces hommes rentrer chez eux ce soir et non directement en prison. Et pas avant 7 ans, mais encore une fois, ce n’est que mon avis« . Un avis peut-être partagé par Yannick Alléno puisqu’elle a donc re-partagé la publication de la jeune femme.

 
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