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Quel diagnostic pour l’offre de soins de Hyères ? La réponse des professionnels

Trois chroniques d’opposition dans le bulletin municipal sur la santé et les mensonges colportés dans la ville, qui parviennent à ses oreilles.

C’est ainsi que le maire Jean-Pierre Giran a eu l’idée de réunir les principaux acteurs de la médecine hyéroise à la mairie pour poser un diagnostic commun et mettre fin aux rumeurs.

Il ne s’agit pas de laisser le champ libre aux possibles et aux sinistres.”prophéties auto-réalisatrices“qui décrivent un secteur”un danger“C’est tout naturel, selon le groupe d’opposition de Hyères”,en alerte rouge” pour le RN élu ou permanent”et phase terminale” per il gruppo L’essentiel pour Hyères.

Autant de qualifications que le maire veut tester en invitant les dirigeants des principales usines autour de lui – pour une réunion inédite.

Des établissements où « tout passe »

Autour de la table, la direction de l’hôpital, la clinique Sainte-Marguerite, San-Salvadour, Pomponiana, Renée-Sabran et Léon-Bérard ont répondu à l’invitation inédite.

Ensemble, ils représentent plus de 3 000 emplois à Hyères et décrivent tous des entreprises qui se portent bien et annoncent des investissements majeurs récemment inaugurés ou attendus dans les prochains mois.

« L’activité se développe, par exemple cette année nous avons constaté une augmentation de 11% et nous répondons de plus en plus aux besoins de la population »assure Yann Lebras, directeur de l’hôpital. Il annonce avoir d’importants investissements en préparation et notamment une enveloppe de 1,3 million pour la maternité.

Même sourire chez Pomponiana qui vient de conclure une première phase d’investissements et s’oriente vers un projet d’agrandissement.
San Salvador continue avec 40 millions d’euros destinés à un projet immobilier destiné à offrir un petit espace (5 000 m2 supplémentaires).

Beauséjour, Chateaubriand – Pierre-Chevalier, Renée-Sabran ou Léon-Bérard affirment être dans la même dynamique avec des investissements et des perspectives souriantes.

Le sourire est évidemment plus tendu pour Nicolas Mainguy, directeur de la clinique Sainte-Marguerite. Il devra faire face aux conséquences de l’incendie de mai dernier et gérer la reconstruction.

« Quiconque dit que le secteur de la santé ne va pas bien, écoutez ces institutions, air de Jean-Pierre Giran. Ils ont tous des entreprises en croissance et investissent de manière significative.

Des bureaux où les migraines sont monnaie courante

Si les formations sanitaires présentent un reporting sanitaire satisfaisant, ce n’est certainement pas le cas de la médecine de ville et notamment de celle relative aux « soins non planifiés ».

Le docteur Guillaume Mouchotte, président de la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé), devient sombre lorsqu’il évoque la fermeture définitive du centre médical Carré Vilette qui enregistrait 30 000 visites par an.

La faute en revient à un modèle économique qui n’a pas permis sa survie. Un problème lié d’une part au loyer élevé et de l’autre au système de prise en charge par la Sécurité Sociale de ce type de médicaments fournis 7 jours sur 7… mais sans aucune augmentation de tarif.

« La situation de la médecine privée de la ville est dramatique », confirme le Dr Christian Betti, responsable de SOS Médicis, qui évoque un “pénurie de médecins” se ressent encore plus cruellement lorsqu’il s’agit de gérer des urgences imprévues. Un phénomène qui a pour conséquence de congestionner encore davantage les services d’urgence.

Pour les patients hyérois, un centre de consultation d’urgence doit être mis en place à l’hôpital pour remédier à la fermeture imminente du Carré Vilette. Les modalités d’organisation sont encore en discussion.

“Le corps médical libéral en va mal, c’est un problème national et pas un cas particulier à Hyères”, résume le maire, invitant les médecins à activer leurs syndicats.

Face à cette situation, que peut faire la Municipalité ? “Pas facile”, soupire Jean-Pierre Giran, confiant que, même si elle ne relève pas des prérogatives d’une commune, la situation de l’offre de soins de la ville est à sa portée. « préoccupations »...

Il est évidemment impossible pour la Commune de tirer parti des textes de la Sécurité Sociale pour garantir le financement de ces activités rémunérées « à titre onéreux » ou de moduler les prix des médecines esthétiques qui attirent plus que la nuit. appels, vers l’université sortant.

Peut-être que la Municipalité pourrait alors donner un coup de main, par exemple en abordant la question immobilière ? « Dans une zone rurale, avec un désert médical absolu, on peut accepter qu’une municipalité investisse dans la création d’un centre médical et y installe des médecins. Ici, il serait difficile de le faire sans créer une concurrence déloyale. »

Le maire espère cependant “trouver un moyen” encourager la création d’une offre de ce type “peut-être dans le secteur de Roubaud”.

Par ailleurs, la Commune dispose d’une villa à l’Ayguade, en face de la pharmacie, dans laquelle elle souhaiterait accueillir un médecin généraliste.

Objectif mars pour Sainte-Marguerite

Depuis l’incendie du 25 mai, la clinique Sainte-Marguerite, ses patients et son personnel attendent de voir plus clairement l’avenir de l’établissement privé.

“On essaie de rassurer tout le monde”annonce Nicolas Mainguy, directeur général de Sainte-Marguerite. « Une expertise juridique nous a retardé dans le démarrage des travaux, mais ceux-ci ont commencé le 21 octobre. Nous évaluons une réouverture partielle en mars (….) Il y aura aussi la reconstruction des six salles d’opération avec les nouvelles règles et la possibilité de renouveler notre service de dialyse (…) Nous visons une reconstruction totale d’ici fin 2025 .»

“Une bonne chose” pour le maire qui déplore un « Un accident à une époque où Sainte-Marguerite ne songeait pas seulement à s’installer dans le pays de Roubaud. C’était une destination parfaite mais on peut comprendre que la priorité soit de rouvrir le plus vite possible. »

Le montant des investissements nécessaires à cette reconstruction, et à un éventuel agrandissement, n’est pas encore connu.

Du nouveau pour l’imagerie

Plus proche du quotidien des Hyérois, le centre d’imagerie Imasud (55 radiologues et plus de 200 salariés dans neuf communes du Var) a également levé le voile sur l’important dossier en cours à Hyères.

En effet, un projet de relocalisation et d’agrandissement avance, estimé à 6 millions d’ici fin 2025. L’objectif est de passer de la zone de la gare à la zone hospitalière.

 
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