Amine Gouiri subit une forte pression avant Rennes

Défait sur la pelouse du LOSC pour sa première sur le banc du Stade Rennais, Jorge Sampaoli a raté ses débuts en tant qu’entraîneur du SRFC. Une défaite qu’il faut cependant nuancer car il disposait d’un effectif limité pour préparer cette rencontre, suite à la trêve internationale qui a concerné de nombreux joueurs rennais.

C’est donc contre l’AS Saint-Etienne que le technicien argentin sera attendu au coin de la rue. Avec une grosse semaine de préparation avec un effectif quasiment au complet, Sampaoli a eu le temps de se concentrer sur les grosses lacunes de son équipe. L’ancien entraîneur de l’OM a notamment pointé l’absence d’un joueur capable de faire la différence. Un profil comme Gerson ou Dimitri Payet, capables d’un geste de génie pour débloquer une situation mal engagée.

Pour concrétiser cela, Jorge Sampaoli a pris l’exemple d’Amine Gouiri. Et cette fois, ce n’est pas anodin. Si l’Argentin a mis la pression sur l’attaquant international algérien de Rennes, c’est parce qu’il est convaincu que ce dernier est capable de relever le curseur et de tirer le groupe vers le haut.

« La priorité est d’organiser cette équipe. Nous allons surmonter cela ensemble. Notre organisation doit désorganiser le rival. Ensuite, on peut s’en sortir de manière anarchique, mais il faut des joueurs qui font la différence, qui gagnent des matches tout seuls et à Rennes je n’en vois pas”, a-t-il déclaré avant de s’intéresser au cas Amine Gouiri.

« J’espère que Gouiri pourra être ce joueur. Mais aujourd’hui, il ne l’est pas. Un jour, ce pourrait être Gouiri. Sans doute pour de multiples facteurs que je n’ai pas encore identifiés. Avec Marseille, je « On a énormément souffert ici. Rennes était rapide avec et sans le ballon. Pour qu’il y ait du leadership, il faut que je trouve ces joueurs qui sont déséquilibrés.

Comme précisé dans un précédent article, Amine Gouiri est plus compatible avec Sampaoli qu’Arnaud Kalimuendo. Cependant, Gouri devra agir avec violence sous peine d’être rapidement stigmatisé par « le fils de Bielsa ».