« Il y a clairement une augmentation des cas de VIH en Estrie. Juste dans notre adhésionl’année dernière, nous avons déjà connu une année record et cette année, en seulement cinq mois, nous avons atteint le même chiffre que l’an dernier », a déclaré Valérie Samson, directrice de La Réplique Estrie, un organisme de soutien aux personnes vivant avec le VIH.
Le principal problème selon Mme Samson serait la stigmatisation à laquelle sont confrontées les personnes vivant avec le VIH. Elle souligne que leur espérance de vie reste similaire à celle de la population générale et que la science s’est améliorée au fil des années.
Aujourd’hui, de nombreux traitements sont disponibles contre le sida, mais la recherche se poursuit, notamment à l’Université de Sherbrooke.
«Avec les antiviraux, on voit beaucoup moins de mortalité dans un pays comme le Canada, mais partout dans le monde aussi», a indiqué Brendan Bell, professeur au département de microbiologie-infectiologie de l’Université de Sherbrooke.
Grâce à ses recherches, le professeur Bell souhaite développer un médicament qui permettrait de guérir un patient atteint du SIDA.
«Nous voulons trouver des petites molécules qui mèneront à des médicaments qui mèneront à un remède et nous sommes une équipe à Montréal qui mène des études avec des outils d’intelligence artificielle pour trouver précisément ces petites molécules.»
Les organisations profitent de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, pour sensibiliser. Ils se plaignent cependant du manque d’argent investi et estiment que cela a un effet boule de neige sur le terrain.
Ce vendredi, Québec solidaire devrait déposer une motion à l’Assemblée nationale pour demander un accès plus facile au dépistage, notamment par les organismes communautaires.
Voir le rapport de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.
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