Porté par un Ngal’ayel Mukau est exceptionnel au poste de milieu offensif et très performant en individuel, le LOSC a battu Bologne (1-2) ce mercredi en Italie. De 5 à 9, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 5ème journée de Ligue des Champions.
Homme du match
Le soir du changement de dimension. Aligné à un poste inhabituel de milieu offensif, une première dans sa carrière, Ngal’ayel Mukau (9) rayonné. Double buteur – du pied droit qui plus est – grâce à une bonne présence en retrait dans la surface (44e, 66e), le milieu de terrain de 20 ans s’est illustré dans tous les domaines. Fondamental dans les phases de haute pression, où le Congolais était aux côtés de Jonathan David pour verrouiller la charnière centrale adverse et aurait même pu provoquer un autre but (48e), il a eu une belle activité jusqu’à sa sortie héroïque pour Hakon Haraldsson (86e). L’Europe connaît désormais « Gala ».
Les satisfactions
Dans la lignée d’un début de saison impressionnant avec régularité et fiabilité, Gabriel Gudmundsson (7) a encore une fois livré une performance réussie et faisant autorité. Imprenable défensivement, il a éteint Riccardo Orsolini, l’arme principale de Bologne, avec une habileté en tête-à-tête et une puissance athlétique remarquables. Outre une performance offensive encore très relevée, avec une grande aisance sous la pression (27e), des appels longs et tranchants pour surprendre la défense adverse et une ruée solitaire jusque dans la surface dont il a le secret (55e). ). Une prestation complète et impeccable, à l’image du LOSC.
Verser Ayyoub Bouaddi (7), les soirées de Ligue des champions se succèdent et se ressemblent. A seulement 17 ans, le milieu lillois dégage toujours la même sérénité. D’autant qu’il ne s’est pas caché, prenant une grande responsabilité dans la construction pour briser la ligne de pression adverse. S’il a parfois perdu des ballons potentiellement dangereux (11′, 24′), il a surtout initié de nombreux mouvements du LOSC (27′, 55′) avec une aisance technique toujours au-dessus de la moyenne, en plus d’une hécatombe défensive louable. Il aurait pu magnifier une nouvelle et belle copie dans un but précis. En vain (83e), sans que personne ne lui en veuille.
L’ailier droit remplaçant Edon Zhegrova n’est pas à 100%, Matias Fernández-Pardo (6), ailier gauche ou même avant-centre de formation, n’a pas eu besoin de repères pour briller. Le Belge concède certes un coup franc évitable et est synonyme d’égalisation pour Bologne (63′), mais pour le reste, l’ancien joueur de La Gantoise a brillé par son volume de jeu, sa capacité à être un poison constant et une personnalité à souligner. pour un joueur aussi inexpérimenté à ce niveau. Immédiatement en jambes et dangereux (1′), il a toujours cherché à jouer vers l’avant et a fait de grosses différences (3 dribbles réussis sur 5, 8 duels gagnés sur 13) en étant impliqué dans de nombreuses situations chaudes pour le LOSC (4′, 40 ′, 48′, 69′, 73′), y compris sa qualité sur corner (13′), jusqu’à offrir le ballon de la victoire à Mukau après un gros travail de percussion (1-2, 66′).
Il n’a pas été décisif ni réussi devant les buts (1′, 4′, 73′), mais Jonathan David (6) a été un atout précieux pour le LOSC. Par son volume de jeu sans ballon, tant au pressing qu’à la construction, le Canadien a grandement apporté aux Dogues. Il s’est montré passeur décisif – sans que cela soit compté comme tel – sur l’ouverture du score en se montrant opportuniste sur la redoutable erreur de relance de Bologne (1-0, 44e). Lille a cru craindre le pire lorsque sa cheville s’est tordue en début de seconde période. Plus de peur que de mal pour l’indispensable numéro 9 du LOSC, qui a rapidement renoué avec le charbon.
La déception
Il est difficile de dire qu’il l’a vraiment fait, mais Thomas Meunier (5) était légèrement en dessous de tous ses coéquipiers. Parfois en difficulté dans la gestion du face-à-face et de la profondeur face au remuant Dan Ndoye, le latéral droit a aussi cédé quelques ballons trop vite lorsqu’il était sous pression (11 pertes de ballon). Il est surtout le principal coupable sur le but égalisateur en négligeant Jhon Lucumi pour marquer (1-1, 63e), même si le tir est magnifiquement botté par Riccardo Orsolini et la responsabilité est aussi collective. Parmi les premières salves de changements opérés par Bruno Genesio et remplacé par Aïssa Mandi (73e), solide pour conserver l’avantage.
Enzo PAILOT
Bologna – LOSC notes:
Chevalier (6) – Meunier (5), Diakité (6), Alexsandro (6), Gudmundsson (7) – Bouaddi (7), André (6) – Fernández-Pardo (6), Mukau (9), Sahraoui (6) – David (6)
Crédits photo : Alessandro Sabattini/Getty Images
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