La captivité l’avait rendue “folle”, l’orque Keto, qui avait tué son dresseur, est décédée

C’est une vie bien triste qui touche à sa fin. Le Loro Parque de Tenerife, en Espagne, a annoncé la mort de l’orque Keto, un mâle de 3 000 kilos âgé de 29 ans. Une autopsie de l’animal a été réalisée et les résultats sont attendus dans les prochains jours, mais les défenseurs des droits des animaux remettent déjà en question une vie en captivité.

Keto est né à SeaWorld Orlando en 1995 – de deux parents captifs – où il a donné ses premiers spectacles, avant d’être déplacé de parc en parc, puis de s’installer à Tenerife en 2006. Là, l’animal était exploité pour divertir le public, ainsi que pour la reproduction : l’orque avait deux petits (oui, c’est bien le nom des bébés orques) avec sa nièce. L’un d’eux est toujours en vie, l’autre est décédé à l’âge de 10 mois.

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Une vie de captivité qui a eu « de graves conséquences sur sa santé mentale et physique » déplore « The Sun », citant les associations de défense des animaux, PETA en tête. Des comportements « contre nature et dangereux » ont été observés chez l’animal au cours de sa vie, comme « mâcher du béton par frustration », ce qui lui a gravement endommagé les dents.

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Keto a dû passer toute sa vie à être exploité et confiné dans de minuscules bassins.

PETA dans un communiqué de presse

Il avait tué son entraîneur

La veille de Noël 2009, Keto a tué son entraîneur, Alexis Martinez, 29 ans, lors d’une répétition d’un spectacle. L’orque a maintenu l’entraîneur sous l’eau avec son embout buccal, lui infligeant des blessures mortelles, notamment des fractures osseuses et des lésions d’organes. Loro Parque a néanmoins rendu hommage à Keto, un « ambassadeur bien-aimé » qui « a captivé tout le monde par sa personnalité unique ». L’orque n’aura jamais goûté aux joies des grands fonds.