Un mois après l’incendie de la vieille ville d’Annecy, l’esprit de Noël ne souffle pas sur le quartier sinistré

Le 30 octobre, en milieu de matinée, un incendie dans les combles d’un immeuble ancien de la vieille ville d’Annecy a fait un mort, un habitant de 47 ans, et 71 victimes. Une dizaine d’habitations ont été détruites ou gravement endommagées et autant de commerces ont été inondés et fermés pour un très long chantier de rénovation.

Le marché de Noël au pied des échafaudages

« Uniquement des curieux qui longent les barricades sans s’arrêter »

Un mois après la catastrophe, la vie a repris presque normalement mais pas l’activité économique, même pour les commerçants qui n’ont pas été directement impactés par la catastrophe et ont pu rouvrir 8 jours après l’incendie.

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« Le plus dur à vivre, c’est le manque de visibilité »

Qu’ils soient complètement fermés ou ouverts mais impactés par le périmètre de sécurité autour du chantier de rénovation, les commerçants du secteur utilisent les mêmes mots pour décrire leur mal-être : le manque de visibilité, l’impossibilité de se projeter vers un avenir. meilleur.

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Les chocolats Meyer en Click & Collect pour les fêtes

Parmi les magasins inondés par les eaux des lances d’incendie et fermés pour une durée encore indéterminée, la chocolaterie Meyer. L’ancienne céréalière, rachetée par la famille Meyer il y a quarante ans et entièrement rénovée il y a un an, est une des institutions d’Annecy. A l’approche des fêtes de fin d’année, qui constituent avec Pâques le plus gros chiffre d’affaires de l’année pour la vente de chocolat, un réseau solidaire de confrères et amis commerçants des Meyer s’est constitué pour accueillir leurs chocolats en consigne/retrait.

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