La mesure sur sept heures de travail non rémunéré a été supprimée ce mercredi soir du texte de compromis de la commission paritaire.
La mesure sur sept heures de travail non rémunéré a été supprimée du texte de compromis de la commission paritaire, adopté ce mercredi 27 janvier.
Sénateurs et députés se sont mis d’accord sur un compromis concernant le budget 2025 de la Sécurité sociale. Le texte issu de cette commission prévoit notamment une baisse des réductions de cotisations patronales, à hauteur de 1,6 milliard d’euros, une mesure combattue jusqu’au bout par le camp macroniste.
Une mesure « très injuste »
Les sénateurs ont adopté mardi un amendement visant à créer une deuxième journée annuelle de travail non rémunéréen plus de la « journée de solidarité » pour générer 2,5 milliards d’euros de revenus. L’objectif étant de financer la branche autonomie de la Sécurité sociale. En échange, les entreprises auraient eu droit à doubler leur contribution de solidarité pour l’autonomie, passant de 0,3% à 0,6%.
« Je pense que cela nous a permis de réaffirmer le débat social en France, qui est un vrai sujet, et je pense que si nous voulons aussi sortir de notre déficit global, il faudra peut-être revoir le travail. Peut-être travailler plus et mieux, dans de meilleures conditions», a estimé Yannick Neuder, député Droit Républicain de l’Isère.
« De toute façon, cette mesure, jugée très injuste par certains, ne s’appliquera pas. En termes de justice sociale, la véritable volonté était de ne plus demander d’efforts à ceux qui travaillent déjà beaucoup », a jugé l’élu.
“L’idée est plutôt de voir quelles mesures on peut mettre sur les gens qui profitent un peu trop du système et qui bénéficient un peu trop des minima sociaux”, a déclaré Yannick Neuder, à l’issue de cette commission qui a duré sept heures. horloge.
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