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deux plaintes pour « complicité de génocide » visent des associations pro-israéliennes en

L’une a été déposée mardi par l’Union juive française pour la paix (UFJP) et « une victime franco-palestinienne ».

Dans cette plainte, également révélée par Le , les plaignants, soutenus par l’organisation Urgence Palestine, dénoncent « l’organisation, la participation et l’appel à participer à des actions concrètes pour bloquer l’aide humanitaire au territoire occupé de Gaza, notamment en empêchant physiquement le passage ». de camions aux postes frontières contrôlés par l’armée israélienne.

« Cette soumission délibérée de la population gazaouie à des conditions d’existence susceptibles d’entraîner sa destruction, et plus particulièrement le recours à la famine, caractérise, tant selon le droit international que selon le droit français, le crime de génocide », soutiennent les plaignants dans l’affaire. un communiqué de presse.

« Si la qualification juridique de génocide peut choquer, elle est ici la plus appropriée au vu des faits commis (…). Il est essentiel de nommer précisément ce qui se passe», ont commenté auprès de l’AFP leurs avocates, Mes Damia Taharraoui et Marion Lafouge.

Leur plainte avec constitution de partie civile pour complicité de génocide et incitation à commettre le génocide vise des chiffres venus d’Israël depuis toujours et Tzav-9, associations pro-israéliennes, présentées comme ayant la nationalité française.

Une deuxième plainte avec constitution de partie civile, consultée par l’AFP, a été déposée mercredi par l’association Avocats pour la justice au Moyen-Orient et la Coordination des appels pour une paix juste au Moyen-Orient (CAPJPO) – Europalestine, pour « complicité dans le génocide ».

S’appuyant notamment sur des photos, des vidéos et des déclarations publiques, ils accusent également les responsables d’Israel is Forever d’avoir bloqué des véhicules humanitaires.

« Le délit de complicité de génocide apparaît comme l’expression pénale la plus juste pour qualifier les faits (…). Il faut maintenant espérer que la justice française trouvera le courage d’enquêter sous cette qualification», ont commenté auprès de l’AFP les avocats des associations, MM. Matteo Bonaglia et Ala Adas.

Les plaintes avec constitution de partie civile visent à être portées devant un juge d’instruction.

Mi-novembre, un comité spécial de l’ONU affirmait que les méthodes de guerre utilisées par Israël dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, « correspondent aux caractéristiques d’un génocide ».

Le 26 janvier, la Cour internationale de Justice a demandé à Israël de tout mettre en œuvre pour empêcher tout acte de génocide lors de ses opérations militaires.

Israël conteste fermement ces accusations, revendique son « droit de défendre sa population » et accuse le Hamas d’utiliser des civils comme « boucliers humains ».

En septembre, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a classé sans suite une plainte d’associations dénonçant des tortures attribuées à un Franco-Israélien sur des hommes présentés comme des prisonniers palestiniens.

Le Pnat, en revanche, a ouvert depuis longtemps une enquête sur les assassinats terroristes liés à l’attentat du 7 octobre.

“Aucune enquête n’a été ouverte à ce stade” concernant d’éventuelles victimes des frappes israéliennes à Gaza ou au Liban, a indiqué le Pnat à l’AFP début octobre.

La Cour pénale internationale (CPI) a émis le 21 novembre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Interrogé en début de semaine, le Pnat a indiqué n’avoir « aucune nouvelle information à communiquer » concernant les conséquences de la décision de la CPI sur les procédures françaises.

 
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