à l’approche des fêtes de Noël, les prix du chocolat s’envolent
Si les chocolats de Noël sont arrivés dans les rayons des supermarchés, ils coûtent bien plus cher cette année.
En un an, le prix de la tonne de cacao a triplé.
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Le 13 heures
Vous l’avez sûrement déjà remarqué : dans les rayons des supermarchés, les chocolats de Noël sont prêts à être dévorés par les gourmands pour les fêtes. Cependant, en regardant l’étiquette, le consommateur a une très mauvaise surprise : c’est beaucoup, beaucoup, plus cher ! En un an, le prix des tablettes de chocolat a augmenté d’une dizaine de centimes. Une augmentation qui touche également les boulangeries et les chocolateries.
Concrètement, la tonne de cacao est passée de moins de 3 000 euros l’an dernier à près de 9 000 euros aujourd’hui. A l’approche de Noël, c’est donc un casse-tête pour les commerçants, les fêtes de fin d’année représentant une grande partie de leur chiffre d’affaires : “Nous sommes forcément obligés d’augmenter, mais nous essayons de trouver des alternatives qui nous permettront d’imposer moins cette augmentation aux clients”, explique Claude Déat, directeur d’une chocolaterie, interviewé par le 13h de TF1 dans le sujet en tête de cet article. “Au lieu de faire des boîtes très épaisses, nous avons décidé de fabriquer des boîtes beaucoup plus légères, qui sont tout aussi belles et qui pèseront un peu moins sur le prix du chocolat.”
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Un packaging moins cher, mais toujours autant de chocolat à l’intérieur. A l’origine de cette hausse historique, les mauvaises récoltes en Afrique. « Clairement, les aléas climatiques entrent en compte » explains Tiphaine Corvez, chocolatier, to TF1. « Il y a aussi le fait que le problème se situe surtout en Côte d’Ivoire et au Ghana, qui sont des pays où il y a eu beaucoup de monocultures et de cultures intensives. Et forcément, les sols sont épuisés, donc les récoltes sont moins bonnes. » Les professionnels espèrent de meilleures récoltes l’année prochaine, mais craignent que la hausse des prix ne se poursuive jusqu’au printemps.